Comment reconnaît-on la qualité d’une huile essentielle ?

L’étiquetage doit comporter la dénomination « huile essentielle » complétée par la mention « 100 % pure et naturelle ». L’appellation botanique de la plante est éventuellement complétée par son identité biochimique (le chémotype). La partie de la plante utilisée et une date de péremption doivent être indiquées. Les huiles essentielles étant des substances très chères, elles sont très souvent frelatées par adjonction d’huiles de mauvaise qualité ou de produits de synthèse. Attention, une « senteur » n’est pas une huile essentielle.

 

La cure thermale, comment s’y rendre et combien ça coûte ?

 

La demande est toujours faite par le médecin traitant. C’est ensuite au patient de la faire valider auprès de la caisse d’Assurance Maladie dont il relève. La Sécurité sociale n’accorde qu’une cure thermale de 3 semaines par an. Le patient prend ensuite rendez-vous avec l’établissement, son logeur et le médecin thermal qui lui fait une prescription pour la cure, après un bilan de santé.
Les forfaits de soins sont généralement compris entre 400 et 600 euros remboursés à 65 %, tandis que le forfait de trois consultations obligatoires chez le médecin thermal coûte 74 euros, remboursés à 70 %. Le plus coûteux est en fait l’hébergement, même s’il existe une indemnité de 150 euros pour les personnes disposant de faibles ressources et celles qui souffrent d’affection de longue durée. Enfin, ces mêmes personnes voient leur frais de transport pris en charge à 65 %.
Pourquoi l’homéopathie est-elle dite médecine non conventionnelle ?

 

L’homéopathie revendique son efficacité grâce à la relation médecin/malade. Certains médicaments homéopathiques sont remboursés par la Sécurité sociale pour des raisons historiques. Ces remboursements étaient accordés avant les nouvelles législations concernant le service médical rendu (SMR). Les rares études connues ne sont pas faites selon les méthodes scientifiques standardisées, elles ne peuvent prouver officiellement l’efficacité de ces médicaments par rapport à un placebo (The Lancet, août 2005). Les médicaments homéopathiques sont donc régulièrement menacés de déremboursement ; les tenants de l’homéopathie avancent qu’ils sont efficaces et moins chers que les traitements allopathiques pour garder ce remboursement.

 

La phytothérapie est-elle dangereuse ?

 

L’Afssaps a mis en garde contre les phytothérapies fantaisistes ou incontrôlées. Certaines ont été retirées du marché, comme des mélanges mortels à visée amaigrissante comportant des plantes non autorisées. Les produits à base de plantes vendus sur Internet et dans certains pays peu regardants sont à haut risque : contamination aux pesticides, aux métaux lourds… voire addition de substances médicamenteuses synthétiques.

 

 

 

 

 

 

 

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