Lucid Motors, concurrent de Tesla, vient d’ouvrir une usine de voitures électriques en Arabie saoudite. Une première pour cette monarchie du Golfe, dont le fonds souverain détient 61% de cette marque basée en Californie.
Une usine de voitures électriques au pays de l’or noir. L’Arabie saoudite vient d’inaugurer son premier site de production de voitures « zéro émission ». C’est d’ailleurs ironiquement la première usine automobile de cette monarchie du Golfe.
« Accélérer l’adoption de la mobilité durable »
« L’usine de fabrication avancée, AMP-2, est la première usine de fabrication automobile du pays. En tant que première usine internationale de Lucid, AMP-2 représente un engagement commun visant à accélérer l’adoption de la mobilité durable en fabriquant les voitures électriques les plus avancées au monde », a souligné le constructeur Lucid Motors dans un tweet.
Un deuxième message montre des images de la cérémonie d’ouverture organisée ce 27 septembre dans l’usine située dans « la ville économique du roi Abdallah », une ville nouvelle située sur la côte ouest du pays, dans la province de La Mecque, à 1OO km de Djeddah.
Basé en Californie, ce concurrent de Tesla y produira sa grande berline, la Lucid Air. Un véhicule très luxueux, dont les prix démarrent actuellement à un peu plus de 82.000 dollars aux Etats-Unis.
Le principal actionnaire de Lucid Motors, à 61%, n’est autre que le fonds souverain d’Arabie saoudite (le PIF, pour « Public Investment Fund ») ce qui explique aussi ce choix d’installer son usine dans le Royaume.
Dans un premier temps, l’usine produira 5000 véhicules par an mais ce chiffre pourra atteindre à terme 155.000 unités. Une production destinée à l’Arabie saoudite mais aussi à l’export. Après un premier site industriel ouvert en 2021 en Arizona, cette usine est donc aussi la première de Lucid hors des Etats-Unis.
L’Arabie saoudite investit massivement pour développer son industrie automobile, avec deux autres usines d’assemblage prévues et un écosystème de fournisseurs. Le Royaume vise la production de 300.000 voitures en 2030, dont 30% en électrique.
Dans ce cadre, le groupe pétrolier Aramco avait signé en mars dernier une lettre d’intention avec Renault et le chinois Geely pour rejoindre leur coentreprise de moteurs essence et de technologies hybrides baptisée « Horse ».
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