Un collectif de consommateurs porte plainte contre X dans l’affaire des airbags défaillants pour « mise en danger de la vie d’autrui et pratiques commerciales douteuses ».
Un groupe d’avocats a porté plainte contre X lundi dans l’affaire des airbags défaillants du groupe japonais Takata qui équipent de nombreux modèles de véhicules en France, notamment les Citroën C3 et DS3 du constructeur Stellantis. Pour le moment, six plaignants font partie du collectif de consommateurs regroupés au sein de My Leo, une plateforme d’actions en justice collectives, a déclaré à Reuters Christophe Lèguevaques, un des avocats chargés de l’affaire.
Les infractions visées sont « la mise en danger de la vie d’autrui, tromperie et pratiques commerciales douteuses », a-t-il précisé.
Les airbags du groupe Takata, qui a déposé le bilan en 2017, présentent un risque de sécurité lors de leur déploiement car les produits chimiques qu’ils contiennent peuvent se détériorer lorsqu’ils sont exposés à des conditions climatiques chaudes et humides.
Plus de 30 décès et 400 blessés imputés à ces airbags défectueux
Selon des chiffres datant du mois de juin, plus de 30 décès – dont 27 aux Etats-Unis – et plus de 400 blessés ont été imputés à ces airbags.
En France, ils équipent notamment des modèles Citroën, DS et Opel du groupe Stellantis, qui a lancé en mai une vaste campagne de rappel « stop drive » concernant 500.000 Citroën C3 et DS3 fabriquées entre 2009 et 2019 et localisées dans 24 pays différents en Europe du Sud, en Afrique et au Moyen-Orient.
Le groupe a aussi lancé en juin une « mesure de rappel préventif » moins contraignante pour des Citroën C4, des DS4 et DS5 ainsi que des modèles Opel. Reuters n’a pas été en mesure de joindre Stellantis dans l’immédiat.
Le nombre de plaignants sera amené à évoluer, alors que plus de 1.350 personnes se sont inscrites sur My Leo pour participer à l’action collective, a précisé Christophe Lèguevaques.
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