une chienne secourue par des spéléologues après avoir passé 24 heures coincée sous terre

Il a fallu la mobilisation de tout un village pour sauver la chienne Princesse, coincée à trois mètres sous terre.

Plus de peur que de mal pour la chienne Princesse. Vendredi 29 décembre, ce Jack Russell âgé de 3 ans a pu revoir la lumière du jour après avoir passé plus de 24 heures coincé sous terre à Escoussans (Gironde), rapporte Sud-Ouest.

L’animal avait subitement disparu dans la matinée du jeudi 28 décembre, alors qu’il gambadait autour de la maison de son propriétaire. Alerté par des gémissements, ce dernier finit par le retrouver dans des sous-bois, tombé dans un trou de trois mètres de profondeurs. En cherchant à se dégager, la chienne s’est enlisée dans une galerie souterraine.

Le propriétaire, Jean-Paul Richard, appelle à l’aide son fils, une voisine, puis les pompiers pour tenter de secourir Princesse. En vain. « Un des jeunes pompiers y est allé la tête la première. Ils ont tout fait pour nous aider », raconte le propriétaire au quotidien régional. Mais si une caméra glissée dans la cavité a permis de confirmer que le chien est en vie, les pompiers sont repartis bredouille.

Spéléologues

Alertée de la situation, la maire de la commune contacte Sandrine Dupas, une habitante membre d’un club de spéléologie. Avec deux autres spéléologues, elle arrive dans la soirée autour du trou. Toute la nuit et jusqu’au petit matin, les trois passionnés s’attellent à casser la roche et déblayer la galerie.

« Le matin, c’était plus décaissé. J’ai pu y aller à deux mains et j’ai cassé jusqu’à son museau. Je lui ai pris les deux pattes avant et je l’ai tirée », raconte Sandrine Dupas à Sud-Ouest.

Les poils pleins de glaise, Princesse finit par retrouver les bras de son propriétaire vers 11h15, fatiguée mais en bonne santé malgré quelques égratignures au museau.

« Elle s’en tire vraiment bien (…) c’est mon plus beau cadeau », s’est réjoui Jean-Paul Richard, ému par la mobilisation de toute une commune pour sauver sa chienne.

Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.

Laisser un commentaire