ils tombent nez à nez avec un sanglier devant leur porte au quatrième étage

Une laie prénommée Cocotte est menacée d’être retirée au couple de retraités qui l’avait adoptée il y a trois ans. L’animal, qui n’avait pas été déclaré en préfecture, vit dans des conditions insalubres. Une association tente de lui trouver une nouvelle maison.

Après Toto le sanglier, qui sauvera Cocotte? À Musigny (Côte-d’Or), un couple de retraités craint qu’on ne lui retire une laie adoptée il y a trois ans, alors qu’elle n’était encore qu’un petit marcassin.

C’est un chasseur qui avait apporté l’animal, blessé. « Elle était toute mordue, donc on l’a soignée. Il m’avait dit qu’il reviendrait la chercher dans quinze jours le temps qu’il fasse un parc et puis il n’est jamais venu », raconte à France 3 Marianne Dubois, 87 ans.

Problème, Cocotte n’a jamais a été déclarée en préfecture, comme c’est exigé pour les tous les animaux sauvages gardés à domicile. « Je n’en ai jamais parlé parce que je voulais la garder. J’avais peur qu’on nous l’enlève et qu’on nous la tue », confesse l’octogénaire.

Grange encombrée

Plus grave, Cocotte vit dans des conditions insalubres, dans une grange encombrée d’objets divers. Ainsi lorsque Philippe, le fils de la retraitée, fait la démarche auprès de la préfecture pour garder Cocotte, la réponse est négative: « les conditions de vie actuelles de l’animal sont manifestement incompatibles avec son bien-être ».

La famille s’est tournée vers une association, Vida (Voir Informer Dénoncer Agir pour les animaux), pour trouver une solution. « Il aurait fallu la laisser dans la nature (…) Le problème, c’est que désormais la laie est malheureusement domestiquée. On ne peut donc plus la relâcher », regrette Cendrine Perrot, mandataire de l’association Vida.

Les défenseurs des animaux envisagent donc de construire un enclos près du domicile des Dubois, pour se conformer aux règles de la préfecture. Mais le temps presse. Selon France 3, le procureur a demandé la saisie de l’animal par l’Office français de la biodiversité (OFB), pour effectuer « des prélèvements pour raisons sanitaires ».

Une mesure qui inquiète l’association: « Si l’OFB nous la prend, ça finira en parc de chasse. Ça, on n’adhère pas, car elle finira avec une balle. Donc on va tout tenter pour faire un enclos qui soit dans la légalité de la préfecture », indique Cendrine Perrot.

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