un rein de porc survit depuis plus d'un mois dans un corps humain

Mi-juillet, le rein d’un homme en état de mort cérébrale avait été remplacé par un rein de porc. 32 jours après, il fonctionne toujours, soit la plus longue période pour ce type d’opération.

Une avancée scientifique qui donne espoir aux patients en attente de don d’organe. Un rein de porc continue de fonctionner 32 jours après sa transplantation sur un humain en état de mort cérébrale, soit la plus longue période sans rejet observée pour ce type d’opération, a annoncé ce mercredi une équipe scientifique américaine.

Ces transplantations d’organes d’animaux sur des humains, aussi appelées xénogreffes, sont développées dans l’espoir de répondre à la pénurie chronique de dons d’organes. Plus de 100.000 Américains sont actuellement sur liste d’attente pour une greffe d’organe, dont près de 88.000 attendent un rein.

La transplantation en question a eu lieu à l’hôpital NYU Langone de New York le 14 juillet sur un homme de 57 ans en état de mort cérébrale. Cet homme a été placé sous respirateur artificiel après avoir fait don de son corps à la science. Ses reins ont alors été enlevés lors d’une opération, et remplacés par le rein d’un porc génétiquement modifié, afin que l’organe ne soit pas immédiatement rejeté par l’organisme humain.

« Pas assez d’organes disponibles »

Ces 32 jours représentent « la plus longue période durant laquelle un rein de porc génétiquement modifié a fonctionné chez un humain », s’est félicité l’hôpital dans un communiqué, indiquant prévoir de continuer les analyses durant un mois supplémentaire.

Plusieurs xénogreffes ont été réalisées par cette équipe ces dernières années, dont la première mondiale d’une transplantation d’un rein de porc sur un humain, en septembre 2021.

Un coeur porcin avait aussi été transplanté pour la première fois sur un humain vivant par l’hôpital d’une université du Maryland en 2022. L’homme était mort deux mois après son opération.

« Il n’y a tout simplement pas assez d’organes disponibles pour tous ceux qui en ont besoin », a déclaré le Dr. Robert Montgomery, directeur de l’Institut de transplantation de NYU Langone. « Beaucoup trop de gens meurent à cause du manque d’organes disponibles, je crois fermement que les xénogreffes sont un moyen viable de changer cela. »

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