un phoque retrouvé mort sur une route de Bretagne

Le cadavre d’un phoque a été retrouvé ce jeudi 28 novembre sur une route dans les Côtes-d’Armor, à plus de deux kilomètres du littoral. Aucune explication na été trouvée à ce stade.

Une découverte bien mystérieuse. Un phoque a été retrouvé mort ce jeudi 28 novembre au beau milieu d’une route départementale à Ploubazlanec dans les Côtes-d’Armor, à plus de deux kilomètres d’une plage. Soit bien loin de son milieu naturel.

La manière dont ce phoque s’est retrouvé en campagne costarmoricaine reste un mystère. L’hypothèse d’un animal ramassé par un service d’équarrissage puis tombé du véhicule a été avancée, mais a aussitôt été démentie par la mairie de Ploubazlanec.

« Aucune équipe des services techniques n’a récupéré ce matin d’animal mort. Nous n’avons d’ailleurs aucun signalement. On ne comprend pas trop ce qui s’est passé… C’est en tout cas inédit à Ploubazlanec », a déclaré la mairie selon La Presse d’Armor.

Il serait également impossible que le phoque soit arrivé à cet endroit par ses propres moyens selon le Service national des échouages. « C’est impossible. Un phoque, animal amphibien, va sur la plage ou la grève pour se reposer, se reproduire ou élever ses petits », explique ce service à La Presse d’Armor.

« Quelqu’un a dû le transporter »

L’Association pour la conservation des mammifères et oiseaux marins de Bretagne, contactée par Ouest France, estime qu’une intervention humaine est en cause.

« Quelqu’un a dû transporter le phoque, mort ou mal en point. Il n’a pas pu se déplacer sur deux kilomètres de lui-même, d’autant que le terrain n’est pas plat », affirme son directeur Sami Hassani qui souligne que ce jeune phoque n’était « pas épais » et « sûrement pas en grande forme » avant sa mort.  

À noter que le phoque est une espèce protégée. Toute personne non assermentée qui manipule ou transporte cet animal commet un délit et peut donc être punie par des contraventions.

« Même si on estime qu’un phoque est en difficulté, il ne faut pas essayer de le remettre à l’eau mais plutôt nous prévenir », rappelle Sami Hassani.

L’animal va être prise en charge par l’Office français de la biodiversité, affirme Ouest France et une autopsie vétérinaire était prévue sur sa carcasse ce vendredi 29 novembre. En espérant que des réponses soient apportées.

Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.

Laisser un commentaire