Le panda est mort de panique en entendant des tirs de feux d’artifice à Édimbourg, où se trouve le Royal Zoological Society of Scotland, lieu de préservation d’animaux sauvages.
C’est une bien triste nouvelle dont a fait part le Royal Zoological Society of Scotland (RZSS) d’Edimbourg, ce jeudi 14 novembre. Roxie, un bébé panda roux femelle âgée de trois mois, n’a pas supporté le stress déclenché par des bruits de feux d’artifice improvisés, rapportent Sky News et la BBC.
L’animal, dont la mère Ginger venait de disparaître, est mort étouffé par son propre vomi au cours d’une crise de panique.
Un fait inacceptable pour le directeur du parc zoologique, Ben Supple, qui a appelé à l’interdiction de la vente de produits d’artificier au grand public.
Une pétition pour restreindre les ventes de feux d’artifice
Après l’annonce de la mort de Roxie dans de tragiques circonstances, le Royal Zoological Society of Scotland a décidé de soutenir une pétition lancée par la militante Julie Doorne, détaille la BBC.
Dans le texte, signé par plus d’un million de personnes et transmis à Downing Street, il est demandé au gouvernement d’ouvrir l’œil sur la régulation de la vente des feux d’artifice et d’en restreindre son accès.
Pour les militants, seuls les professionnels du monde du spectacle devraient pouvoir acheter de tels produits.
« Les feux d’artifice peuvent causer de la peur et de la détresse chez les animaux domestiques, le bétail et les animaux dans les zoos, il est donc essentiel que les gouvernements britannique et écossais renforcent les restrictions sur leur vente et leur utilisation », confie Ben Supple à Sky News.
D’après la BBC, la pétition réclamerait de limiter la vente de de feux d’artifice au Nouvel An, au Nouvel An chinois ou encore à la fête indienne de Diwali. Aussi, elle préconise de réduire le nombre de décibels autorisés pour l’usage privé (en passant de 120 à 97 maximum) et d’indiquer sur chaque emballage le « niveau de bruit ».
La ministre écossaise de la sécurité Siobhian Brown a précisé, rapporte Sky News, que le problème ne pouvait être traité que par le Parlement britannique. Elle a en revanche ajouté pouvoir mettre en place des « zones de contrôle des feux d’artifice » localement.
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