Les populations de sangliers se multiplient. On les retrouve parfois jusque dans les villes, et surtout dans les champs, causant parfois d’importants dégâts pour les agriculteurs.
Appâtés par de la nourriture, les sangliers se retrouvent piégés à l’intérieur du filet. C’est la seule solution qu’a trouvé Aurélien Cabé, agriculteur à Saint-Cricq-Villeneuve, (Landes) pour protéger ses récoltes. « Ça permet quand un sanglier est rentré que les autres entrent aussi », explique-t-il.
« On a attrapé 55 sangliers depuis le printemps, il y avait une forte pression de sangliers autour », poursuit l’agriculteur.
« Des marges assez faibles »
Les chasseurs peinent à réguler la présence des sangliers, qui se multiplient depuis cinq ans. Chaque matin, Aurélien Cabé arrive donc angoissé sur ses parcelles de mais: il a peur de découvrir de nouveaux dégâts.
« Là, il y avait une famille je pense, et un sanglier qui est repassé il n’y a pas très longtemps car on voit les traces », montre-t-il.
Au total, il a perdu entre 10.000 et 15.000€. « La grosse problématique, c’est qu’on a des marges assez faibles et donc dès qu’on a des problématiques comme les aléas climatiques ou les sangliers, nos marges en viennent des fois même à être négatives », explique Aurélien Cabé.
« C’est assez frustrant de se lever, de semer dans des bonnes conditions, de faire au mieux et de voir son travail détruit », ajoute-t-il.
Chaque année, les dégâts causés par les sangliers coûtent jusqu’à 40 millions d’euros.
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