Lecteurs-Testeurs Synology FlashStation FS2500 avec SSD Synology SAT5200  : polyvalence et performance !

Dans la première partie du test, nos testeurs avaient validé la simplicité de mise en œuvre de la
solution proposée par Synology. Il est temps désormais de juger l’appareil en conditions réelles et de
simuler différents scénarios d’usage.

Une création de VM intuitive

Le serveur FlashStation FS2500 équipé des SSD Synology SAT5200 offre aux PME une solution
économique pour exécuter des machines virtuelles Windows ou Linux, grâce à l’hyperviseur
Synology Virtual Machine Manager (VMM). Pour ce test, Mikaël Mesnil, consultant innovation chez
Global Smart Rescue, a installé la solution de domotique Jeedom sur une VM Debian 11. « Ce qui
m’intéresse, c’est de tester la capacité de la machine à supporter des utilisations exotiques.
L’interface est effectivement intuitive. Il y a eu un gros travail d’ingénierie et d’UX design. La gestion
des droits a été simplifiée et en cas de doute, l’aide est facilement accessible. Je n’ai pas eu besoin de
passer par les habituels forums d’entraide
. » Janick Bresler, responsable informatique de Synergis
Environnement, note lui aussi « les menus assez clairs », « les assistants présents pour guider » et
« la création facile de machines virtuelles », même s’il reconnaît « ne pas être très familier avec
l’import des VM au format .ova ». « L’import des images ISO avec un glisser-déposer serait un plus »,
souligne-t-il également.

Un stockage SAN efficace pour des dizaines d’utilisateurs

Les testeurs ont également été invités à prendre en main l’outil SAN Manager pour la gestion et la
supervision des services iSCSI et Fibre Channel. « L’outil SAN Manager est intuitif, explique Sébastien
Albiet, gestionnaire de parc informatique à l’INSPÉ (Institut national supérieur du professorat et de
l’éducation) de l’Université de Franche-Comté. Il est assez simple de créer l’espace SAN que l’on
souhaite provisionner. La connexion depuis un serveur Windows n’a posé aucun problème. La
connexion entre le serveur et le Synology est stable, même avec 50 utilisateurs connectés dessus et
accédant à leurs fichiers. La sécurité de l’accès est également simple à mettre en place, en créant des
utilisateurs avec les droits adéquats
. » En termes de sécurité, SAN Manager offre différentes
fonctionnalités (réplication, chiffrement, clonage, etc.) qui permet par exemple d’utiliser le
FlashStation pour compléter un plan de reprise après sinistre. « La configuration du chiffrement est
simple
, continue Sébastien Albiet. Il suffit de définir notre clé de chiffrement du dossier « SAN
Manager ». Et une fois le chiffrement activé, je ne constate pas de ralentissement dans l’accès aux
données
. »

Janick Bresler s’est lui aussi penché sur cet usage : « J’ai pu tester en conditions réelles les LUNs ISCSI.
À des fins de réplication, j’ai décidé de me servir de ces tests pour passer les principales VM dessus. La
réplication et le chiffrement sont très efficaces et simple à mettre en œuvre en comparaison avec
d’autres SAN que j’ai pu utiliser dans le passé. 
» Le responsable informatique rappelle également que
la plateforme répond aux besoins des petites et moyennes entreprises. « Quelques options plus
poussées manquent mais pour mon organisation, les fonctions essentielles sont présentes. Je
réfléchis déjà à utiliser SAN Manager à l’avenir, pour le renouvellement de nos NAS, car la simplicité

est de mise et le coût d’un SAN serait difficile à justifier pour notre usage. Ici nous avons un produit
beaucoup plus polyvalent, adapté aux structures qui ont des besoins en virtualisation et stockage,
mais pour qui il n’est pas pertinent d’investir dans une infrastructure SAN
. »

Des performances « bluffantes » et des gains « fulgurants »

Dernier point, et non des moindres, la performance ! Le test du FS2500 était l’occasion pour nos
lecteurs de travailler dans un environnement full flash. Et ils n’ont pas été déçus, à commencer par
Mikaël Mesnil : « Je dois avouer que j’ai été bluffé ! Le FS2500 avec ses 3 SSD Synology SAT5200 est
nettement plus réactif que mon DS1821+. Sur le papier, la bête affiche 180 000 IOPS en lecture 4k et
83 000 IOPS en écriture 4K ce qui est très impressionnant pour un NAS. Si on prend en compte la
double connexion de 10 Gb/s et les performances du CPU, nous avons une machine capable d’envoyer
4,7 Go/s sur un réseau de 25Gb/s. Avec plusieurs SSD de 8To, vous obtenez une station flash
parfaitement adapté aux petites entreprises travaillant dans le domaine de la vidéo.
 » Idéalement, le
consultant recommande toutefois d’installer le serveur dans une salle dédiée. « L’inconvénient en ce
qui me concerne, c’est le bruit. Les tout petits ventilateurs produisent un bruit aigu qui peut dépasser
57 dBA. 
»

De son côté, Sébastien Albiet met en avant la capacité de la machine à prendre en charge des
dizaines de connexions simultanément et à offrir une grande qualité de service aux utilisateurs. « En
termes de performances, c’est plus rapide que le SAN qui était présent au sein de l’organisation.
Aucun utilisateur ne s’est plaint d’une quelconque lenteur avec 50 personnes connectés au même
moment.
 »

Pour Janick Bresler, le passage au 100 % flash a généré de multiples bénéfices : « Que ce soit au
niveau des machines virtuelles, de l’accès aux fichiers ou des applicatifs métier, tout est très réactif,
même avec une centaine d’utilisateurs, dont 30 en simultanée, des VMs et des conteneurs. Les gains
sur le serveur de fichiers sont fulgurants et particulièrement sensibles dans l’explorateur ou lors de
l’ouverture de fichiers dans des programmes lourds. La supervision est aussi sensiblement plus
rapide, comme l’accès aux interfaces web. Quant à la restauration de fichiers, elle est très très très
rapide ! 
» Les grands volumes de données traitées par Synergis Environnement font que
l’organisation n’envisage pas dans l’immédiat de migrer vers un stockage intégralement flash. Le test
a néanmoins donner quelques idées au responsable informatique : « Malheureusement, le volume
de nos données chez nous est très important et ne nous permettra pas de passer sur du full flash.
Mais nous pourrions à l’avenir intégrer à nos NAS un cache SSD pour commencer.
 »

Rendez-vous dans la dernière partie pour le bilan de ces expérimentations !

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