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12h09 : Il est l’heure de rappeler les principales infos du jour :
Le préfet de police Didier Lallement, auditionné par le Sénat au sujet de la soirée de la finale de la Ligue des champions, reconnaît un « échec« mais se défend sur plusieurs points contestés, dont le décompte du nombre de supporters de Liverpool et l’utilisation des gaz lacrymogènes.
La bataille de Sievierodonetsk est « probablement une des plus difficiles de cette guerre« et pourrait décider du « sort » du Donbass, selon Volodymyr Zelensky. Le gouverneur de la région de Louhansk a reconnu hier que l’armée russe contrôlait « une grande partie » de la ville, et ouvert la porte à un retrait des troupes ukrainiennes.
Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire sur des soupçons de dissimulation d’incidents à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), après une plainte d’un ex-ingénieur du site.
12h16 : L’autre point de débat porte sur le nombre de supporters présents au stade. « Le chiffre n’avait pas une vertu scientifique » estime Didier Lallement, qui ajoute que les 30 à 40 000 supporters évoqués n’étaient pas nécessairement « sur le parvis du stade », mais tout autour, et qu’il n’était pas forcément « à quelques milliers, parfaitement juste ». Il estime que l’information la plus importante était « qu’il y avait largement plus de personnes que la contenance du stade », ce qu’il maintient.
Rappelons, par ailleurs, que dans la foulée du match, les autorités présentaient ce chiffre non pas comme le décompte de la totalité des supporters de Liverpool, mais comme le nombre de supporters sans billet valable, qui se serait ajouté aux 20 000 détenteurs de véritables places. Un décalage dans le discours qui n’est pas évoqué ce matin par le préfet.
12h02 : Didier Lallement est toujours auditionné par les sénateurs, qui le questionnent avec insistance sur la possibilité de faire évoluer la doctrine de maintien de l’ordre pour trouver des alternatives aux gaz lacrymogènes. Le préfet de police insiste sur l’absence, à ses yeux, d’alternative à ces outils ou aux charges : « La doctrine peut bien évidemment évoluer s’il est souhaité qu’on ne gaze pas, mais il va falloir qu’on charge pour repousser une foule. Moi, je ne suis pas très partisan de cette deuxième option ».
11h03 : « Pour diminuer la pression de la foule sur les grilles et les tourniquets, (…) nous avons utilisé du gaz lacrymogène, seul moyen pour faire reculer une foule, sauf à la charger. Je l’assume totalement. » Didier Lallement, préfet de police de Paris #Sénat #StadedeFrance https://t.co/rUn4k85fEE
11h03 : « C’est moi qui ai donné ce chiffre [de 34 000 faux billets] au ministre. Je l’assume totalement et on peut avoir cette discussion sur l’exactitude du chiffre. » Didier Lallement, préfet de police de Paris #Sénat #StadedeFrance https://t.co/uM6JWeNDY1
11h02 : Le préfet de police défend par ailleurs l’utilisation de gaz lacrymogène, tout en se disant « totalement désolé » qu’ils aient touché « des personnes de bonne foi, notamment des familles ». Il la justifie par le besoin de « diminuer la pression de la foule sur les grilles et les tourniquets ». « Nous avons demandé aux gens de reculer, et force est de constater qu’il ne s’est rien passé », assure Didier Lallement, pour qui ces gaz étaient alors « le seul moyen à notre connaissance » d’y parvenir sans charger la foule.
11h12 : « C’est moi qui ai donné ce chiffre au ministre [Gérald Darmanin] et je l’assume totalement. On peut avoir des discussions sur l’exactitude du chiffre. »
Au Sénat, Didier Lallement revient sur le décompte très contesté du nombre de supporters de Liverpool présent autour du Stade de France. La préfecture de police l’évalue plus exactement à 34 000 et se base sur « les indications données par les opérateurs de transports » et « le constat » fait autour du stade. Nous expliquions le 31 mai pourquoi ce chiffre était fortement mis en doute.
10h39 : L’audition de Didier Lallement n’est pas la seule au programme du Sénat aujourd’hui : cet après-midi, la commission des lois recevra des responsables de la Fédération française de football, puis, à 16 heures, le maire de Liverpool, Steve Rotheram, lui-même présent au stade où il dit avoir été agressé. « Je veux que le plus de gens possible, en France, sachent ce qui s’est réellement passé. Pas la vérité déformée du ministre de l’Intérieur », dit-il à franceinfo.
10h22 : Le préfet de police ne renie pas pour autant sa gestion de la soirée : il « l’assume en totalité » et félicite les forces de l’ordre, assurant que « sans [elles], un drame aurait pu se produire ». Devant les sénateurs, il se félicite que le match entre Liverpool et le Real Madrid ait pu se tenir et qu’il n’y ait pas eu de morts ni de blessés graves.
10h18 : « N’éludant pas mes responsabilités, j’essaie de regarder avec la plus grande lucidité possible ce qui s’est passé autour du Stade de France ce soir-là : c’est à l’évidence un échec, car des personnes ont été bousculées et agressées », explique en introduction Didier Lallement, qui déplore également comme un échec le fait que « l’image de la France » à l’étranger ait été entachée.
10h14 : La soirée du Stade de France « est à l’évidence un échec », reconnaît le préfet de police Didier Lallement, qui exprime ses « regrets sincères » aux spectateurs espagnols et anglais.
10h14 : Le président de la commission sénatoriale, le LR François-Noël Buffet, explique en ouverture qu’il compte interroger le préfet Didier Lallement à la fois sur l’attitude de la police vis-à-vis du public, notamment le fait que des spectateurs « calmes » aient subi des jets de gaz lacrymogènes, mais aussi les agressions subies aux abords du stade. « Sincèrement, on ne comprend pas », résume-t-il.
10h10 : Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, est auditionné par la commission des lois du Sénat au sujet de l’organisation du dispositif de sécurité le soir de la finale de la Ligue des champions au Stade de France. Vous pouvez regarder cette audition en direct sur le site de Public Sénat.
09h06 : Il est l’heure d’un nouveau point sur l’actu du jour :
La bataille de Sievierodonetsk est « probablement une des plus difficiles de cette guerre« et pourrait décider du « sort » du Donbass, selon Volodymyr Zelensky. Le gouverneur de la région de Louhansk a reconnu hier que l’armée russe contrôlait « une grande partie » de la ville, et ouvert la porte à un retrait des troupes ukrainiennes.
Le préfet de police de Paris Didier Lallement est auditionné au Sénat à partir de 10 heures au sujet des failles de l’organisation de la finale de la Ligue des champions au Stade de France.
07h35 : Commençons par faire le point sur les principales infos du jour :
La bataille de Sievierodonetsk est « probablement une des plus difficiles de cette guerre« et pourrait décider du « sort » du Donbass, selon Volodymyr Zelensky. Le gouverneur de la région de Louhansk a reconnu hier que l’armée russe contrôlait « une grande partie » de la ville, et ouvert la porte à un retrait des troupes ukrainiennes.
Heures supplémentaires, appel aux retraités et aux élèves infirmiers… La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a présenté des « premières mesures » pour lutter contre le manque d’effectifs dans les hôpitaux. Certains syndicats les jugent insuffisantes.
Le préfet de police de Paris Didier Lallement est auditionné au Sénat à partir de 10 heures au sujet des failles de l’organisation de la finale de la Ligue des champions au Stade de France.