Le Soleil a été ce samedi 14 septembre le théâtre de la plus forte éruption solaire depuis le mois de mai. Malgré la survenue de ce phénomène à l’origine des aurores boréales, il risque d’être difficile d’en voir depuis la France dans la nuit de lundi à mardi.
Quelques jours seulement après avoir illuminé le ciel, des arabesques de lumières d’une teinte verte ou rose pourraient-elles être une nouvelle fois visibles depuis la France dans la nuit de lundi à mardi? Samedi, la plus forte éruption solaire depuis le mois de mai s’est produite et c’est ce phénomène qui est à l’origine de la formation d’aurores boréales.
« A priori, la matière n’est pas éjectée principalement en direction de la Terre, mais cette tache solaire va bientôt être face à nous », précisait sur son compte X Éric Lagadec, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur.
« S’il fait beau chez vous lundi soir, jetez un coup d’œil au ciel », a également prévenu sur le réseau social Pierre Henriquet, médiateur scientifique et conférencier diplômé en astronomie.
« Une partie d’une récente éruption solaire survenue en début de week-end atteindra le voisinage terrestre et pourrait provoquer un orage géomagnétique important, avec la possibilité d’aurores intenses. »
Une tempête de niveau G3
La probabilité d’assister depuis l’Hexagone au magnifique spectacle qu’offrent les aurores boréales, est cependant assez faible. Elle est cependant plus élevée au nord du pays.
D’abord parce que la tempête géomagnétique prévue ce lundi est classée au niveau G3 par la NOAA, l’Agence américaine de d’observation océanique et atmosphérique, alors que la tempête du mois de mai avait été classée G5, le niveau le plus élevé. En théorie, avec une tempête d’une telle magnitude, les aurores boréales peuvent être observées du pôle Nord jusqu’au nord de la Grande-Bretagne.
Mais un autre facteur risque d’empêcher ces aurores d’être visibles depuis la France: le pic de l’activité aurorale « devrait coïncider ce lundi avec les heures du jour pour le Royaume-Uni » et donc pour la France, souligne le Met Office, l’institut national météorologique britannique.
« Des effets persistants pourraient probablement persister lundi soir et tôt mardi matin », ajoute le Met Office. Elles pourraient ainsi être visibles depuis l’Écosse, l’Irlande du Nord et certaines parties de l’Angleterre et du Pays de Galles situées au nord et à condition que le ciel soit dégagé.
Et malheureusement pour nous, « les nuits suivantes n’indiquent actuellement pas une forte probabilité d’aurores significativement renforcées », ajoute le Met Office.
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