Retour de la neige, à quoi doit-on s’attendre?

Une hausse « sans précédent » des niveaux de dioxyde de soufre a été observée à Édimbourg (Écosse). Les chercheurs soulèvent un lien avec les événements volcaniques survenus à Reykjavik, en Islande.

L’effet papillon. L’éruption volcanique survenue le 31 mai au sud de la capitale Reykjavik (Islande) aurait mené à la dégradation de l’air en Écosse, comme l’expliquent des chercheurs du Centre britannique d’écologie et d’hydrologie (UKCEH) à la BBC.

Lors de cet événement, des vents violents ont déplacés des quantités de dioxyde de soufre jusqu’à Edimbourg. Les relevés effectués deux jours après l’éruption contenaient 1.161 microgrammes de dioxyde de soufre par mètre cube d’air. Ce qui correspond à 2.300 fois plus que la moyenne (0.5 microgramme).

Comment l’Islande se prépare à l’éruption d’un volcan?

Un événement « exceptionnel » mais sans danger

« Il s’agit d’un événement extrêmement inhabituel qui s’est produit sur une très courte période », explique le docteur Massimo Vieno, de l’UKCEH. Cet épisode est d’autant plus exceptionnel qu’il est le facteur de deux variables: la taille importante de l’explosion et « la bonne configuration du vent ».

Cet événement, bien que très singulier, n’a représenté aucun danger d’un point de vue de santé publique.

L’Islande fait face ces derniers mois à l’enchaînement de plusieurs événéments volcaniques notables. Ceux-ci ne sont pas suffisants pour influencer la météo mondiale, comme cela a pu être le cas dans l’Histoire. En 763, l’irruption d’un volcan islandais avait mené à un refroidissement hivernal dans toute l’Europe.

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