quand et comment observer le phénomène?

La dernière super Lune de l’année, dite du castor, sera visible depuis la France ce vendredi 15 novembre.

La dernière chance de l’année. Ce vendredi 15 novembre, la super Lune, dite du castor, illuminera le ciel. Plus gros et plus lumineux qu’à l’ordinaire, le satellite de la Terre atteindra son apogée à 22h28. Un phénomène à ne pas rater, cette super Lune du castor étant le dernier phénomène de la sorte en 2024 et ne se reproduira que le 24 novembre… 2026.

« Cette pleine Lune sera la dernière de quatre super Lunes consécutives, légèrement plus proche et plus brillante que la première des quatre à la mi-août », explique le site de l’Agence spatiale américaine (Nasa).

La super Lune, dite du castor, tient son nom des traditions amérindiennes. Il existe plusieurs explications, selon la Nasa, notamment que « le milieu de l’automne était le moment de poser des pièges à castors avant que les marais ne gèlent pour assurer un approvisionnement en fourrures chaudes pour l’hiver », ou bien « que le nom de Lune du castor vient de l’activité des castors à cette saison alors qu’ils se préparent à l’hiver. »

Où et comment observer la super Lune du castor?

Cette nuit, levez donc les yeux au ciel! La super Lune du castor sera visible partout en France – et à l’étranger – à l’œil nu. À condition d’avoir un ciel dégagé et de ne pas être trop pollué par les lumières d’une ville. Auquel cas, vous devrez être équipés de jumelles ou d’un télescope. La super Lune devrait donc être plus visible dans une moitié sud du pays, le ciel devrait être couvert au nord, selon les prévisions de Météo-France.

Selon le site spécialiste de l’astronomie StarWalk, une super Lune « apparaît 7% plus grande et environ 16% plus brillante qu’une pleine Lune moyenne (…) À l’œil nu, la différence est très subtile, sinon invisible ».

À noter que cette nuit, toutes les étoiles brilleront un peu plus que d’ordinaire, notamment l’amas d’étoiles des Pléiades. La Nasa insiste par ailleurs sur le fait que « les deux prochains mois devraient être une période idéale pour observer Jupiter et Saturne, surtout avec un télescope de jardin. »

Lucie Valais Journaliste BFMTV

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