La Nasa et National Geographic ont publié une combinaison de photographies mettant en lumière le cratère de Shackleton situé sur le pôle Sud de la Lune où doit atterrir la mission Artémis 3 de la Nasa, prévue pour 2025.
L’endroit où l’humanité posera le pied? Le magazine National Geographic, en coordination avec la Nasa, a dévoilé une image inédite du pôle Sud de la Lune avec une carte détaillée des potentiels sites d’atterrissage pour Artémis 3.
Un instrument baptisé Shadowcam, déployé par la Nasa en 2022 sur la sonde sud-coréenne Danuri, a notamment permis de capturer avec précision des endroits sur la Lune, notamment sur le cratère de Shackleton où la luminosité y est quasi-inexistante. Ce cliché a aussi pu être réalisé grâce à d’autres photographies prises par le Lunar Reconnaissance Orbiter qui gravite autour du satellite naturel de la Terre depuis 2009.
« De telles images n’ont pas qu’un intérêt académique: ce qu’elles révèlent pourrait être crucial pour les humains se dirigeant vers la Lune. Dans cette obscurité, nous trouverons peut-être les moyens de survivre », peut-on lire sur le site de National Geographic.
13 potentiels site d’alunissage
National Geographic a également publié une carte topographique du pôle Sud de la Lune présentant les 13 potentiels sites d’alunissage pour Artémis 3. Le choix de cette région est tout sauf un hasard. Le pôle Sud de la Lune intéresse les différentes agences spatiales pour une raison: la présence de gisements de glace d’eau, une ressource précieuse.
« S’il y a de la glace d’eau là-bas, alors cette glace d’eau peut être récupérée et consommée pour les astronautes, elle peut être utilisée pour protéger les astronautes des rayonnements spatiaux nocifs ou comme propulseur de fusée », explique au magazine David Kring, planétologue au Lunar and Planetary Institute de Houston, Texas.
Artémis 3, prévue pour 2025, est censée être la première mission américaine à revenir sur le sol lunaire depuis 1972, mais la Nasa a récemment laissé entendre que celle-ci pourrait être transformée en une « mission différente » – et donc renoncer à l’alunissage – en raison de retards et de surcoûts conséquents.
Parallèment aux missions de la Nasa, la Russie a aussi pour objectif de retourner sur la Lune. Le 11 août dernier Luna-25, la première sonde russe lancée par Moscou vers la Lune depuis 1976, a décollé du cosmodrome de Vostochny. Un début de mission réussi qui s’est toutefois soldé par un échec, avec son crash quelques jours plus tard sur la Lune suite à un incident survenu lors d’une manœuvre préalable à son alunissage.
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