Le prix Nobel de chimie 2023 décerné à un trio de spécialistes des nanoparticules

Le prix Nobel de chimie a été décerné à deux Américains et un Russe, spécialistes des nanoparticules.

Le prix Nobel de chimie 2023 a été décerné ce mercredi à un trio composé de Moungi Bawendi, Louis Brus et Alexei Ekimov, nés respectivement en France, aux États-Unis et en URSS et travaillant tous trois sur les nanoparticules.

Le comité a récompensé leurs travaux sur « la découverte et le développement des points quantiques, des nanoparticules si petites que leur taille détermine leurs propriétés », selon le jury.

Nanotechnologie

Les points quantiques, aussi appelés boîtes quantiques, sont des nanocristaux de semi-conducteurs, faisant généralement de 2 à 10 nanomètres de diamètre. Ces très petits composants de la nanotechnologie diffusent aujourd’hui la lumière des téléviseurs et des LED et peuvent également guider les chirurgiens lorsqu’ils retirent des tissus tumoraux, selon le communiqué de l’Académie royale des sciences de Suède qui décerne le Prix.

« Les lauréats du prix Nobel de chimie 2023 ont réussi à produire des particules si petites que leurs propriétés sont déterminées par des phénomènes quantiques », explique l’Académie.

« Très surpris, endormi, choqué, et très honoré », a réagi à chaud le scientifique américain Moungi Bawendi, 62 ans, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT). d’origine franco-tunisienne

Une fuite inédite

Plus tôt dans la matinée, les noms des lauréats ont, pour la première fois, été révélés par inadvertance. Des médias suédois ont indiqué avoir reçu un communiqué de presse envoyé par e-mail dont le titre était « Ils ont semé une graine importante pour les nanotechnologies ». Le comité Nobel de l’académie royale des sciences de Suède avait alors assuré que les gagnants n’étaient pas encore choisis.

Interrogée sur la fuite, Eva Nevelius, porte-parole de l’Académie a dit « tout simplement ne pas savoir ce qui s’est passé ».

Ce mardi, le Nobel de physique a consacré les travaux de la Franco-suédoise Anne L’Huillier, le Français Pierre Agostini et l’Austro-hongrois Ferenc Krausz sur les flashs lumineux ayant permis de comprendre les mouvements ultra-rapides des électrons dans les atomes et molécules.

François Blanchard avec AFP

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