À la suite d’un concours de bière organisé durant un congrès scientifique, Brayden Rawlinson, gérant d’une brasserie en Nouvelle-Zélande, a vu une nouvelle espèce de crustacé porter le nom de son commerce.
C’est sûrement l’information la plus insolite de la semaine et elle nous vient de la ville de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Dans le cadre d’un concours de bière ayant eu lieu lors de la 10e édition du Congrès international des crustacés l’an passé, rapporte The Guardian, Brayden Rawlinson, le patron d’une brasserie, a vu une nouvelle espèce d’isopode porter le nom de son établissement.
Désormais, un crustacé mesurant 1,5 millimètre répond au nom de « Pentaceration forkandbrewer », en hommage à la brasserie Fork and Brewer de Brayden Rawlinson.
Une bière « savoureuse et complexe »
Pour remporter la compétition, il fallait que les sept brasseries participantes présentent aux 200 membres d’un jury une bière originale et agrémentée, spécialement pour l’occasion, d’une touche marine.
Ce que semble avoir réussi à la perfection Brayden Rawlinson avec sa recette à base de pommes de terre, de flocons de maïs, d’assaisonnements créoles et, surtout… de crevettes.
Le secret, selon le patron de la brasserie Fork and Brewer de Wellington, pour obtenir une bière « savoureuse et complexe » capable de raffler le premier prix: voir une espèce nouvelle de crustacé porter le nom de son établissement.
Mettre en garde contre les ravages du changement climatique
Le concours, crée par Rachael Peart et Kareen Schnabel, deux scientifiques de l’Institut national de l’eau et de l’atmosphère (NIWA), est une première du genre au monde.
Une formidable opportunité, selon les chercheurs, d’attirer l’attention de plusieurs centaines de personnes sur la vie marine néo-zélandaise et les isopodes.
« Les gens aiment la bière, alors nous nous sommes dit: pourquoi ne pas immortaliser une brasserie locale en lui donnant la chance d’être à jamais incluse dans la littérature scientifique », confient Rachael Peart et Kareen Schnabel à nos confrères du Guardian.
De leur démarche, les scientifiques souhaitent également alerter la population de l’île à la disparition de certaines espèces à cause du dérèglement climatique.
La couverture médiatique du concours et l’originalité du premier prix ont donc essentiellement pour but de « sensibiliser un peu à l’énorme diversité qui existe », en rendant la science accessible à tous.
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