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Deux ans après la collision entre le vaisseau de la Nasa et l’astéroïde Dimorphos, un nuage de débris se dirige vers la Terre et Mars.

Une mission de la Nasa à l’origine d’étoiles filantes « pendant au moins les 100 prochaines années »? C’est ce qu’assurent des chercheurs dans une étude parue ce lundi 2 septembre dans la revue Planetary Science Journal.

Deux ans après la mission Dart – dont le vaisseau s’est volontairement écrasé sur l’astéroïde Dimorphos en septembre 2022, à environ 11 millions de km de la Terre, pour étudier la possibilité de dévier de sa trajectoire un corps céleste risquant de heurter la planète bleue – les scientifiques ont effectué des calculs qui révèlent que des fragments de l’astéoïde pourraint arriver à proximité de la Terre et de Mars dans les dix à trente prochaines années.

Certains débris pourraient même être observés à proximité de Mars d’ici sept ans tandis que de plus petits fragments atteindraient la Terre d’ici dix ans.

Des étoiles filantes mais pas d’impact

Pas de crainte, ces débris ne représentent aucun danger pour la terre. Faisant une quinzaine de centimètres en moyenne, ils se désintégreront avant de toucher la surface du sol.

« Il n’y a aucune possibilité qu’un matériau de Dimorphos atteigne la surface de la Terre », a assuré Eloy Peña Asensio, auteur principal de l’étude.

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Le chercheur a également expliqué: « Ce matériau pourrait produire des météores visibles (communément appelés étoiles filantes) lorsqu’ils pénétreront dans l’atmosphère martienne. » Et d’ajouter: « Une fois que les premières particules auront atteint Mars ou la Terre, elles pourraient continuer à arriver de manière intermittente et périodique pendant au moins les 100 prochaines années, ce qui correspond à la durée de nos calculs. »

En juillet dernier, un nuage de rochers, issus de la collision, a été observé dans l’espace. Ces rochers représentent environ 2% de tous ceux qui ont été identifiés à la surface de l’astéroïde.

Les rochers dispersés par l’impact s’éloignent très lentement de l’astéroïde, à environ 1km/h. Une lenteur qui permettra à la mission de l’Agence spatiale européenne Héra – qui doit inspecter l’astéroïde en 2026 – d’observer les rochers.

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