Comment raconter l’actualité aux enfants et aux ados ? Chaque semaine, en compagnie de leur invité, Céline Kallmann & Marie-Aimée Copleutre décryptent un événement qui fait la une.

Les Perséides, des pluies d’étoiles filantes corrélées à la comète Swift-Tuttle, sont visibles dans le ciel jusqu’à la fin du mois d’août. Un pic est attendu aux environs du 12 août, voici comment en profiter dans les meilleures conditions.

Levez les yeux! Entre la fin du mois de juillet et celle du mois d’août, le ciel est le théâtre de pluies d’étoiles filantes. Comme chaque année, la traînée de particules laissées par la comète Swift-Tutle illumine les cieux durant la période des Perséides.

« Les Persiéides, c’est une pluie d’étoiles filantes, une période pendant laquelle on a dans la nuit des météores, des petites traînées lumineuses liées à des petites particules, comme des grains de sable », résume auprès de BFMTV.com Franck Selsis, chercheur du CNRS au laboratoire d’astrophysique de Bordeaux.

Le phénomène annuel tient son nom de la constellation de Persée puisque « les météores semblent toujours provenir d’une même direction ». Une sorte d’effet d’optique créé par la combinaison de la vitesse de la Terre et celles des comètes.

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Au pic aux alentours du 12 août

Cette activité dans le ciel nocturne va être particulièrement intense dans les alentours du 12 août, soit la nuit en question, mais aussi le 11 et le 13. L’observation de ces pluies pourrait être favorisée par la configuration du ciel cette année.

« Pour observer les Perséides, il faut toujours savoir s’il y a la lune dans le ciel ou non. La lune étant très lumineuse, elle va permettre de voir uniquement les météores les plus brillants. Donc quand la lune est dans le ciel, on voit beaucoup moins d’étoiles filantes », relève le spécialiste.

Dans la période, le satellite de la Terre sera à son quart. Elle se couchera entre 23 heures et minuit. Il sera donc conseillé de débuter la séance d’observation « en deuxième partie de nuit, après le coucher de la lune ».

Le spectacle sera donc réservé aux couche-tard ou aux lève (très) tôt. « Il faut éviter le crépuscule, la lune et l’aube, ça fait grosso-modo une fenêtre 00h-5 heures du matin, à moduler en fonction de la météo et des nuages », borne Franck Selsis.

Éviter la pollution lumineuse, chercher un espace dégagé

Comment profiter au mieux d’une séance d’observation? Contrairement à ce que laisse penser le nom, il n’est pas nécessaire de porter toute son attention sur la constellation de Persée, les étoiles filantes seront visibles dans tout le ciel.

Ensuite, le mieux est d’éviter toutes les sources de pollution lumineuse, notamment les villes où l’éclairage nocturne reste allumé. « Plus l’environnement sera sombre, plus on pourra voir les météores les plus faibles » en termes de luminosité, résume-t-il.

« La différence entre une personne qui en comptera 4 à 5 en une heure et quelqu’un qui en comptera 30, c’est généralement ça ».

Certains lieux très dégagés sont d’ailleurs plus propices à l’observation: les plages et surtout les montagnes, un cadeau supplémentaire aux vacanciers du mois d’août!

Enfin, un conseil très pratique pour une session sans douleurs… S’allonger. « C’est mieux. Si vous êtes sur une chaise, vous devez lever les yeux au ciel tout du long. Vous aurez vite mal au cou! », s’amuse le chercheur du CNRS. Mieux vaut donc prévoit une couverture pour s’étendre au sol.

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