répercuter ou non la hausse des prix, le dilemme des professionnels

Alors que les prix des carburants ont fortement augmenté cet été, les professionnels sont parfois contraints de répercuter cette hausse sur leurs tarifs. D’autres hésitent, par crainte de perdre de l’activité.

L’essence qui se rapproche des 2 euros le litre, le gazole à près de 1,90 euro: à l’approche de la rentrée, les prix des carburants se retrouvent à des niveaux élevés en station. Conséquence logique: les professionnels se retrouvent parfois contraints de répercuter cette hausse sur leurs propres tarifs.

C’est le cas pour Jordan Morisset, traiteur, avec un plein de gazole qui représente désormais un budget conséquent, entre 130 et 140 euros:

« On l’explique aux clients, dû à l’inflation des matières premières, de l’essence, qu’on est obligé de leur répercuter », explique-t-il à BFMTV.

« Je ne vais pas me venger sur mes clients »

Roland Gonsalès, artisan, constate lui aussi une hausse des prix constante depuis 2020. D’un plein moyen à 26 euros, il est passé à 32 euros en 2021 et à 35 euros en 2022. Lui a fait le choix de ne pas augmenter ses tarifs, pour le moment:

« Si j’augmente mes tarifs, je crains d’avoir beaucoup moins d’activités (…), je ne vais pas me venger sur mes clients des augmentations que font les compagnies pétrolières », explique Roland Gonsalès au micro de BFMTV.

Depuis le 7 juillet, le gazole a augmenté en moyenne de près de 17 centimes et l’essence de 13 centimes, d’après les relevés hebdomadaires du ministère de la Transition écologique. Des hausses qui s’expliquent principalement par celle du prix du baril de pétrole brut et d’une demande plus forte pendant l’été.

Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.

Laisser un commentaire