Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir une nouvelle indemnité carburant qui « pourra atteindre 100 euros par an ».
Le retour du « chèque carburant ». Dans son interview télévisée dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle aide financière aux automobilistes pour compenser les prix élevés des carburants, sur le modèle du « chèque carburant » distribué au mois de janvier 2023. Cette mesure sera incluse dans le budget 2024 et ne sera donc pas versée cette année.
Une aide de 20 centimes par litre pendant 6 mois
Cette nouvelle aide pourra « atteindre 100 euros par an », a avancé le président de la République, sans préciser si le montant sera le même pour tous. Selon Bercy, cela représente une aide de 20 centimes par litre pendant six mois pour un automobiliste moyen, c’est-à-dire roulant environ 12.000 kilomètres par an en moyenne avec un véhicule consommant 6,5 litres aux 100 kilomètres.
De même qu’avec le précédent chèque carburant, cette nouvelle indemnité sera réservée aux personnes ayant besoin de leur voiture pour aller travailler. Il faudra donc être en activité professionnelle (ce qui exclut les retraités ou les étudiants, par exemple) et détenir un véhicule pour pouvoir en bénéficier. Cette indemnité sera néanmoins versée par personne et non par ménage: si les deux membres d’un couple utilisent chacun une voiture pour aller travailler, ils pourront tous les deux bénéficier de ce « chèque carburant ».
Foyers modestes
Par ailleurs, cette nouvelle indemnité sera encore réservée aux 50% des Français les plus modestes, c’est-à-dire ceux dont les revenus sont situés dans les « cinq premiers déciles » de revenus.
Si l’on se fonde sur les critères du chèque carburant de 2023, une personne seule doit toucher moins de 1314 euros nets par mois, un couple moins de 3285 euros s’il a un enfant et moins de 3941 euros s’il en a deux, ou encore 3285 euros pour une femme seule avec deux enfants.
Ces seuils seront néanmoins actualisés, précise Bercy, mais ils dessinent les contours des personnes éligibles. Selon Bercy, cette mesure devrait coûter entre 450 et 500 millions d’euros aux finances publiques et pourrait concerner environ 5 millions de foyers.
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