La 16e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la biodiversité (COP16) s’est ouverte ce lundi 21 octobre à Cali, dans l’ouest de la Colombie. Le sommet, qui se terminera le 1er novembre prochain, réunit 196 pays.
12.000 personnes, pour 196 pays membres de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CBD), se sont donné rendez-vous ce lundi 21 octobre pour le lancement de la COP16 à Cali (Colombie).
Cette nouvelle édition de la COP biodiversité, organisée en présence de 140 ministres internationaux, sera suivie de très près par ceux qui, au lendemain de la dernière COP au Canada, avaient dénoncé une absence quasi-totale de mesures concrètes.
« Nous ne sommes pas sur la bonne voie »
En propos liminaire de la cérémonie protocolaire de la COP16, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) Antonio Guterres a pressé les États membres de « passer de la parole aux actes », précisant que nous n’étions « pas sur la bonne voie ».
Le chef de l’ONU a également tenu à évoquer, dès l’ouverture de la COP, la « destruction de la nature » et ses conséquences néfastes sur l’environnement et la biodiversité.
Selon lui, cette destruction « attise les conflits, la faim et les maladies, alimente la pauvreté, les inégalités et la crise climatique, et nuit au développement durable, aux emplois verts, au patrimoine culturel et au PIB. »
Des pays qui peinent à passer à la vitesse supérieure
Les membres de la convention sont donc largement encouragés à participer aux discussions et à mettre en place des mesures suffisamment fortes pour créer un mouvement significatif en matière de protection de l’environnement.
Par ailleurs, ces pays s’étaient engagés à présenter d’ici la COP16 une « stratégie nationale biodiversité » reflétant leur part des efforts pour tenir les 23 objectifs mondiaux fixés: protéger 30% des terres et mers, restaurer 30% des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides et le taux d’introduction d’espèces exotiques envahissantes, ou mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature.
Mais les détails de ces mécanismes, cruciaux pour responsabiliser les pays, restent à adopter. Un grand nombre de pays, au nombre de 160 selon nos confrères de RMC, n’ont prévu aucun plan en particulier pour cette nouvelle COP.
« Ce n’est pas contraignant les COP, ça fonctionne sur le consensus et il faut que tout le monde soit d’accord », confirme François Pitrel, journaliste environnement BFMTV au micro de BFM2 ce lundi 21 octobre.
À Cali, il s’agira donc de démontrer que les promesses seront, cette fois-ci, tenues avant la grande COP sur le climat (COP29) qui s’ouvrira dans trois semaines en Azerbaïdjan.
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