En juillet, les prix des carburants n’ont cessé d’augmenter pour retrouver leur niveau de fin avril, selon les données du ministère de la Transition énergétique.
Dans un contexte d’inflation, c’est une dépense supplémentaire dont les vacanciers se seraient bien passés. Depuis le début du mois de juillet, ceux qui ont pris la route pour rejoindre leur lieu de villégiature ont pu le constater: les prix des carburants sont repartis à la hausse.
D’après le relevé hebdomadaire du ministère de la Transition énergétique arrêté au vendredi 28 juillet, le gazole s’affichait en moyenne à 1,7399 euro le litre, en hausse près de 4 centimes sur une semaine et d’environ 7 centimes sur un mois. Le litre d’essence sans-plomb 95-E10 s’échangeait pour sa part à 1,8671 euros, soit 4 centimes de plus que la semaine précédente et 6 centimes de plus par rapport à début juillet. Il faut remonter à fin avril pour retrouver de tels niveaux de prix.
Hausse du cours du pétrole
Comme souvent, cette progression des prix à la pompe s’explique principalement par la hausse du cours du pétrole, avec un baril de brent de la Mer du Nord qui s’échangeait à 82,9 dollars la semaine dernière, contre 73,4 dollars il y a un mois.
En cause: la nouvelle baisse de la production décidée par l’Arabie Saoudite avec une coupe d’un million de barils par jour qui a pris effet en juillet avant d’être reconduite en août. S’y ajoutent la promesse russe d’amputer ses exportations de 500.000 barils par jour en août, dont les premiers signes apparaissent déjà de manière tangible.
La période estivale ne serait pas non plus étrangère au rebond des prix du carburant: « Comme on est dans une période de vacances, ça peut avoir évidemment une incidence parce qu’il y a forcément plus de consommation de carburant et forcément, il y a plus de demande », explique sur Europe 1 Fabrice Godefroy, expert mobilité pour l’association 40 millions d’automobilistes.
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