Au salon de Munich, le patron d’Opel prévoit de commercialiser une voiture électrique à 25.000 euros au cours des prochaines années, en particulier grâce aux nouvelles plateformes dédiées du groupe Stellantis.
La guerre des prix est partie pour durer dans l’électrique. Alors que de nombreux constructeurs chinois sont présents au salon de Munich qui vient d’ouvrir ses portes cette semaine, les marques européennes préparent aussi une vague de nouveautés importantes dans le zéro émission.
Opel se prépare à devenir 100% électrique
C’est le cas d’Opel, seule marque du groupe Stellantis présente sur le salon bavarois. Un incontournable toutefois pour le représentant allemand de cet ensemble qui compte un total de 14 marques.
Dès 2025, Opel prévoit de ne sortir que des nouveaux modèles 100% électriques en Europe. Les modèles déjà existants thermiques, hybrides compris, continueront toutefois d’être produits jusqu’à l’arrêt de leur commercialisation.
Un tarif visé de 25.000 euros
Avec un enjeu de première importance: le prix. Actuellement, l’Opel Corsa électrique démarre à 36.050 euros en France (31.050 euros avec le bonus écologique de 5000 euros). Même avec ce prix subventionné, l’écart se révèle encore important avec une Corsa essence comparable (130 chevaux en boite automatique) avec un tarif de base à 26.000 euros.
« Un véhicule électrique reste plus cher qu’un véhicule thermique, essentiellement à cause du prix des composants », rappelle Florian Huettl, directeur général d’Opel, interrogé par BFM Business.
Mais, en particulier avec l’arrivée des nouvelles plateformes de Stellantis, Opel vise un prix bien plus attractif: 25.000 euros.
« Les futures générations de véhicules électriques vont s’approcher de plus en plus du thermique, avec une cible de prix d’environ 25.000 euros pour ces modèles », résume le patron de la marque allemande.
Renault, pour sa future R5, Volkswagen, avec son ID.2, ou encore Tesla, avec un modèle d’entrée de gamme plus abordable que sa Model 3 au programme, ont tous évoqués ce prix de départ pour leurs futurs modèles. Mais le patron de Stellantis, Carlos Tavares, avait relancé le débat début juillet avec le cas particulier de la Peugeot e-208, qui ne sera pas produite en France pour des questions de coûts de production.
Des autonomies en fonction des usages
Autre tendance forte du salon de Munich, la course à l’autonomie électrique avec des nouveaux modèles qui dépassent le cap symbolique de 600 kilomètres.
Sur ce point aussi, le patron d’Opel mise fortement sur ces nouvelles plateformes de Stellantis pour offrir des performances correctes et séduire les clients:
« Chez Opel, dans le futur et déjà actuellement d’ailleurs, vous allez avoir le choix entre une autonomie de 300-350 km comme aujourd’hui, mais qui peut monter jusqu’à 700 km. Cela dépendra du concept du véhicule et de son usage: vous n’avez pas besoin sur une Corsa d’une autonomie de 500 ou 600 km. Sur des voitures plus grandes, c’est plus intéressant », explique le dirigeant.
Pour un véhicule de segment B (comme l’Opel Corsa ou la Peugeot 208), Florian Huettl prévoit une autonomie autour de 400-450 km.
« Nous serons très très bien placés », souligne le patron d’Opel.
Ce type de modèles propose actuellement des autonomies comprises entre 225 km et près de 400 km, mais à des prix bien supérieurs que l’objectif de 25.000 euros.
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