Placé en « vigilance rouge » pour pluies et inondations samedi 16 septembre, l’Hérault avait subi des cumuls de précipitations très importants lors de cet épisode. L’état de catastrophe naturelle ouvre la voie à une indemnisation des dommages causés aux biens assurés.
L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 16 communes de l’Hérault, département touché mi-septembre par d’importantes précipitations lors du premier « épisode méditerranéen » de la saison dans cette région du sud de la France, a indiqué mardi la préfecture de l’Hérault.
Daté du 25 septembre, l’arrêté ministériel reconnaissant l’état de catastrophe naturelle au titre du phénomène « inondations et coulées de boue » a été publié mercredi au Journal officiel, selon la préfecture.
Les communes concernées sont Avène, Bédarieux, Lauroux, Causse-de-la-Selle, Ceilhes-et-Rocozels, Joncels, La Tour-sur-Orb, Le Bousquet-d’Orb, Les Rives, Les Plans, Lunas, Romiguières, Roqueredonde, Saint-Martin-de-Londres, Saint-Privat et Viols-en-Laval.
Des inondations à Lunas
Placé en « vigilance rouge » pour pluies et inondations samedi 16 septembre, l’Hérault avait subi des cumuls de précipitations très importants ayant entraîné la fermeture d’une ligne ferroviaire et la coupure de plusieurs axes routiers.
Cet épisode avait notamment provoqué des inondations dans la commune de Lunas, dans le nord du département, où la crue de l’Orb a emporté « plusieurs voitures » et inondé « plusieurs maisons sur un hameau situé en bordure du cours d’eau », sans faire de victime, selon les pompiers.
30 jours pour déclarer les sinistres
Les sinistrés disposent à présent d’un « délai de 30 jours pour déclarer leurs sinistres auprès de leur compagnie d’assurance, en vue d’obtenir réparation des préjudices subis », a précisé la préfecture.
Les « épisodes méditerranéens », dit « cévenols », synonymes de quantités importantes de pluie accompagnées d’orages, sont habituels à la fin de l’été et en automne dans le sud de la France. Ils sont parfois la cause d’inondations meurtrières, comme celle qui avait fait 11 morts (neuf noyés et deux dans un accident d’hélicoptère) et 50.000 sinistrés à Nîmes (Gard) il y a tout juste 35 ans, le 3 octobre 1988.
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