Depuis le début du mois de novembre, le nord de la France est plongé dans une grisaille tenace. Pourtant, ce jeudi 7 novembre, la pointe bretonne a été épargnée.
D’irréductibles Gaulois résistent… au mauvais temps? Ce jeudi 7 novembre, une partie de la Bretagne a bénéficié d’un temps plutôt ensoleillé alors que la moitié nord de l’Hexagone se trouvait sous une épaisse couche de nuages toute la journée.
Des images satellites capturées par l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (Eumetsat) montrent bien cette percée dans les stratus, ces nuages bas qui perdurent sur une partie de la France puis plusieurs jours.
Vent et reliefs
De telles exceptions locales peuvent s’expliquer par un vent plus important qu’ailleurs, qui peuvent dissiper les brumes, mais également par la présence de relief. En effet, sur les images satellites, on peut également voir qu’il y a beaucoup moins de nuages sur les Vosges, le Jura ou les Ardennes en comparaison aux plaines.
Dans le Finistère, la proximité avec les Monts d’Arrée peut expliquer ce phénomène de ciel localement dégagé.
Inversion thermique
En plaine, le brouillard et les nuages bas dominent en raison des conditions météorologiques qui font que les stratus sont bloqués sur ces zones et agissent comme un véritable couvercle pour l’humidité. Cette couche nuageuse est plaquée au sol.
Dès les premières hauteurs, il est possible de passer au-dessus des nuages et de retrouver un temps ensoleillé et donc des températures plus douces grâce au rayonnement solaire. C’est ce qu’on appelle l’inversion thermique.
Là-haut, l’air se réchauffe alors et permet aux nuages de se dissiper. Lorsque la température de l’air augmente, cet air peut soudain contenir plus de vapeur d’eau et les gouttelettes commencent à s’évaporer.
Sur la Bretagne ce jeudi, alors que les sommets étaient ensoleillés, cela a réchauffé l’air environnant et permis aux nuages « de se dissiper progressivement vers le sud sous l’action d’un léger flux de nord-est asséchant », explique également le Télégramme.
Résultat: on observe des différences de températures importantes. Sur les zones qui restent sous un temps gris, le soleil ne parvient pas à percer et à réchauffer l’air et il y fait plus frais. Ce jeudi, on a ainsi mesuré un petit 10°C à Rennes quand il faisait près de 20°C à Brest.
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