Lechypre d’affaires : Assurance auto, les automobilistes recevront un "mémo" - 11/12

Le comparateur lesfurets note une hausse de 17% des devis pour changer d’assureur auto en 2023, avec un tarif moyen constaté en tous risques de 1011 euros et 639 euros pour les formules au tiers.

Face à l’inflation galopante en 2023, les Français ont visiblement cherché à réduire certaines dépenses. C’est ce que constate le comparateur lesfurets, qui note une hausse de 17% des devis pour changer d’assureur auto l’an dernier, avec plus d’un million de demandes.

Plus de 50% des devis demandés par les moins de 36 ans

Dans ce bilan 2023, lesfurets notent que c’est la catégorie des 26-35 ans qui a le plus cherché à comparer les tarifs, avec 29% des demandes de devis. Ils devancent les 18-25 ans, 27% des demandes et les 36-45 ans, 20% des demandes.

Assez logique puisque ces tranches d’âges sont aussi celles qui payent le plus cher: 1343 euros par an en moyenne et toutes formules confondues pour les offres formulées aux 18-25 ans, devant les 26-35 ans à 867 euros par an et les 36-45 ans à 695 euros par an. Les 46-55 ans ne sont toutefois pas très loin de ce dernier tarif, à 632 euros par an, devant les les plus de 56 ans, à 565 euros par an.

Si on regarde du côté des catégories socioprofessionnelles, ce sont les salariés qui ont réalisé le plus de demandes sur le comparateur l’an dernier (60%), loin devant les personnes sans emploi (10%), les travailleurs non-salariés (8%), les étudiants (7%) et les retraités (6%).

La moitié des contrats en tous risques

Parmi les différentes formules, le « tous risques » reste la plus demandée, 50% des devis, suivie par la formule au tiers, à 34%, et enfin cette dernière formule complétée par les garanties vols et incendies (souvent appelé « tiers+ »).

Lechypre d’affaires : Assurance auto, les automobilistes recevront un « mémo » – 11/12

Le tarif va ainsi dépendre de ce niveau de couverture choisi, mais aussi d’autres critères comme ceux liés au véhicule à assurer (marque, modèle, année de mise en circulation, type de moteur, usage du véhicule…) et le profil du conducteur (son âge, ses antécédents de conduite avec le bonus-malus, le métier, le lieu de résidence…), rappellent lesfurets.

De 639 à 1.011 euros par an selon les formules

Sur ce bilan 2023, le comparateur note que « la formule tous risques était proposée en moyenne à 1.011 euros par an chez lesfurets (+5% par rapport à 2022), la formule au tiers à 639 euros par an (+4% par rapport à 2022) et la formule vol/incendie (tiers +) à 908 euros par an (-1% par rapport à 2022) ».

La formule tous risques représente 50% des demandes de devis sur lesfurets.
La formule tous risques représente 50% des demandes de devis sur lesfurets. © lesfurets

Pour les garanties, c’est l’assistance panne 0km qui était la plus demandée, devant la garantie bris de glace et l’assistance accident.

1000 euros d’écart entre « bons et mauvais » conducteurs

L’étude fait aussi le point sur le coefficient de réduction-majoration (CRM), plus connu sous le nom de bonus-malus, qui permet d’évaluer le risque associé à un conducteur en fonction de ses antécédents. Avec plus de 1000 euros de différence entre les « bons » et « mauvais » conducteurs, comme on peut le voir avec ces tarifs moyens en fonction de ce score.

Avec un CRM à 50 (le conducteur n’a pas eu accident responsable ou semi-responsable depuis plus de 13 ans), la prime moyenne toutes formules confondues était à 530 euros par an en 2023. Elle grimpe à 831 euros par an pour un CRM entre 71 et 80, à 1342 euros par an entre 91 et 100 et à 1657 euros pour les CRM de 125 et plus.

Des Bretons bien lotis
C’est en Bretagne que l’assurance auto se révèle la moins chère, avec une prime à 735 euros par an en moyenne et à 463 euros pour les 66 ans et plus (catégorie qui paye le moins cher son assurance auto). A l’inverse, c’est en Provence Alpes Côte d’Azur que la prime est la plus élevée, à 1030 euros par an, soit près de 300 euros de plus que les Bretons, et 667 euros pour les 66 ans et plus, devant l’Ile-de-France (987 euros) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (911 euros).

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