Le putois ne fait plus partie de la liste des "espèces susceptibles d'occasionner des dégâts"

Les ESOD, autrefois qualifiées « d’espèces nuisibles, peuvent être chassées toute l’année. Le putois est retiré de la liste de ces espèces, mais elle reste globalement inchangée.

À l’exception du putois qui en a été retiré, la nouvelle liste publiée ce vendredi par le gouvernement des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD), autrefois qualifiées de nuisibles et susceptibles d’être chassées toute l’année, est quasi-identique à celle établie en 2019.

Dans la nouvelle version de cette liste, qui sera valable jusqu’en 2026, la belette, la fouine, la martre, le renard, le corbeau freux, la pie bavarde, le geai des chênes et l’étourneau sansonnet peuvent être « piégés toute l’année », « détruits à tir » et pour certains « déterrés », selon le texte publié au Journal officiel à l’issue d’une consultation publique.

Que contient le « plan chasse » proposé par le gouvernement ?

Ces huit espèces appartiennent au groupe 2 des ESOD, qui en comporte par ailleurs deux autres: l’un concerne les espèces exotiques envahissantes (ragondin, rat musqué …) et l’autre est défini en fonction de spécificités locales (lapin de garenne, pigeon ramier…).

Le putois retiré de la liste

Le putois figurait dans ce groupe 2 jusqu’à maintenant, mais à la suite d’une décision du Conseil d’Etat en date de juillet 2021 jugeant que l’état de conservation de cette espèce était « défavorable », il n’y apparaît plus, comme la précédente secrétaire d’Etat à la biodiversité, Bérangère Couillard, s’y était engagée.

Différentes ONG remettent en cause la légitimité des arrêtés ESOD, jugeant archaïque l’idée d’autoriser à tuer « sans limite » des animaux « dans le contexte de l’urgence écologique et de l’effondrement de la biodiversité« , et fustigeant la méthode d’établissement de la liste, qui résulte de simples déclarations ne faisant l’objet d’aucun contrôle, aussi bien sur la véracité des faits que sur l’estimation des dégâts.

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