Le protocole régissant les tirs contre les loups menaçant les troupeaux sera « simplifié » via un arrêté publié « d’ici la fin de semaine », a annoncé le ministre de l’Agriculture.
Le protocole régissant les tirs contre les loups menaçant les troupeaux sera « simplifié » via un arrêté publié « d’ici la fin de semaine », « conformément » à ce que réclamaient « beaucoup d’éleveurs », a annoncé ce mercredi 21 février le ministre de l’Agriculture.
« Nous aurons un arrêté de tir d’ici la fin de semaine, qui est simplifié conformément aux demandes qui avaient été formulées par beaucoup d’éleveurs », a déclaré Marc Fesneau lors d’une conférence de presse à trois jours du Salon de l’agriculture.
Selon le ministre, le plan loup pour la période 2024-2029 a été présenté mardi « dans sa version définitive ». L’événement ne figurait pas à son agenda.
Une « évolution radicale » du protocole réclamée par la FNSEA
La version présentée en septembre – décriée tant par les organisations environnementales que par les éleveurs – prévoyait déjà une simplification des protocoles des tirs destinés à abattre les loups attaquant les troupeaux, en éliminant par exemple l’obligation pour les louvetiers – chargés officiellement de gérer la régulation des espèces nuisibles – d’éclairer l’animal avant de tirer.
Il était aussi envisagé d’ouvrir la « possibilité d’avoir deux tireurs sur le tir de défense simple voire trois de manière exceptionnelle après autorisation du préfet ».
Les représentants des éleveurs du syndicat majoritaire FNSEA demandaient une « évolution radicale du protocole de tir » pour réduire la population lupine.
Après avoir un temps disparu en France, le loup est réapparu au début des années 1990 en traversant les Alpes depuis l’Italie, et ses rangs ont progressivement grossi. Les éleveurs ont déploré plus de 12.000 bêtes attaquées en 2022.
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