Invité d’Hedwige Chevrillon sur BFM Business, le directeur général de Renault a promis un geste pour les salariés après les bons résultats publiés par le constructeur pour l’année 2023.
Après une excellente année 2023, Renault veut se montrer au moins aussi généreux que son concurrent. Interrogé sur ses intentions en matière de partage des bénéfices avec les salariés, le directeur général du constructeur français, Luca de Meo a promis au micro de BFM Business un geste « comparable » à celui consenti par Stellantis.
Le groupe automobile de Carlos Tavares, qui a engrangé un bénéfice record en 2023, a annoncé qu’il allait redistribuer près de 1,9 milliard d’euros à ses salariés dans le monde. Entre les primes de participation et d’intéressement, cela représente un montant minimum de 4.100 euros brut pour chacun de ses salariés.
« On va avoir quelque chose de très comparable », a déclaré Luca de Meo sur BFM Business, alors que Renault a confirmé son retour en piste après des années difficiles en publiant mercredi un résultat net (part du groupe) pour l’année 2023 de près de 2,2 milliards d’euros.
Plan d’actionnariat salarié
Le dirigeant a également tenu à rappeler que Renault avait « mis en place un plan d’actionnariat salarié qui est une référence en Europe ». « On vise à horizon 2030 10% du capital de l’entreprise dans les mains des employés. On est déjà à plus de 5% (…). On est très fier de cela parce que je pense que c’est très moderne », a-t-il ajouté.
Après quatre ans de baisse, les ventes du groupe ont enregistré une hausse de 9% en 2023 avec 2,235 millions de véhicules vendus, notamment par sa marque économique Dacia et sur le segment des voitures compactes, avec les SUV Arkana ou Austral.
Le chiffre d’affaires, en hausse de 13,1% sur un an à 52,4 milliards d’euros, a été porté par ces volumes mais aussi par un fort impact des hausses de prix et du nombre de voitures vendues dans des gammes supérieures.
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