Aurélien Rousseau veut rendre le port du masque « banal » lorsque l’on a des symptômes respiratoires, que l’on est une personne fragile ou en contact rapproché avec l’une d’elles.
La France connaît une légère reprise des contaminations au Covid-19, tandis qu’un nouveau variant fait l’objet d’une vigilance accrue au niveau mondial. « Le Covid et les mutations qu’on connaît ne présentent pas de dangerosité ou de niveaux d’incidence particulièrement inquiétants, mais on les surveille », déclare sur BFMTV-RMC Aurélien Rousseau.
« On n’a pas désarmé notre système de suivi mais on a basculé dans un système plus classique comme pour la grippe », explique le ministre de la Santé ce lundi.
Le masque comme « réflexe »
Toutefois, il n’exclut pas de rendre à nouveau le port du masque obligatoire en cas de reprise épidémique plus importante. « Je pense qu’il y a une étape intermédiaire: la banalisation du masque quand vous avez des symptômes respiratoires, ça vaut pour aller chez le boulanger ou pour un ministre qui va en questions au gouvernement », affirme-t-il.
« Il faut qu’on se dise tous que porter le masque c’est quelque chose de banal qui doit être un réflexe », ajoute le ministre, notamment pour ceux en contact avec des personnes fragiles.
« Les Français n’ont pas besoin d’être infantilisés mais ils ont besoin de savoir où on en est: une incidence qui monte faiblement et un très faible impact hospitalier », conclut Aurélien Rousseau.
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