le chef de l'ONU affirme que 2024 a été un exemple en matière de "destruction du climat"

À Bakou ce mardi 12 novembre lors de la conférence annuelle de l’ONU sur le climat, Antonio Guterres est revenu sur une année marquée par de nombreuses catastrophes naturelles et a plaidé pour qu’un accord soit trouvé afin d’aider les pays en développement.

Une année à ne pas répéter. En ouverture de la COP29 ce mardi 12 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déploré l’exemple qu’a été 2024 en matière de « destruction du climat ».

« Les jours les plus chauds ont été enregistrés, les mois les plus chauds ont été enregistrés… Cette année sera très certainement la plus chaude depuis le début des relevés« , a-t-il rappelé, soulignant les conséquences du changement climatique sur des millions de personnes.

« Des familles ont fui pour survivre avant qu’un nouvel ouragan frappe, la biodiversité a été détruite (…) des inondations ont détruit des communautés, des enfants ont faim après que des champs aient été ravagés », dénonce Antonio Guterres.

« Toutes ces catastrophes naturelles – et bien d’autres encore – sont amplifiées par le changement climatique d’origine humaine. Et aucun pays n’est épargné », martèle le chef de l’ONU.

Pays riches comme pauvres ont été touchés par des catastrophes naturelles ces douze derniers mois, les plus mortelles ces dernières semaines étant les violentes inondations en Espagne et le passage de l’ouragan Héléne dans le sud-est des États-Unis.

« Le monde doit payer, sinon l’humanité en paiera le prix »

Dans son discours, Antonio Guterres a également sommé les quelque 200 pays participant à la COP29 sur le climat à Bakou de trouver un compromis sur l’aide financière que les pays développés doivent verser aux pays plus pauvres, à l’issue des deux semaines de conférence.

« Les pays en développement ne doivent pas partir de Bakou les mains vides. Un accord est essentiel », a-t-il pressé. « Le monde doit payer, sinon l’humanité en paiera le prix. »

Les pays en développement, selon certaines estimations relayées par l’Agence France presse ce mardi 12 novembre, auraient besoin de plus de 400 milliards de dollars par an pour se reconstruire après des catastrophes climatiques. Une étude a chiffré la facture mondiale entre 290 et 580 milliards de dollars par an d’ici à 2030, et plus encore à l’avenir.

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