Après un dramatique accident, l’Etat d’Australie-Méridionale va réclamer un permis spécial pour les conducteurs de bolides affichant un rapport poids-puissance supérieur à 375 chevaux pour 1000 kg.
Il faudra bientôt un permis spécial pour conduire une voiture très puissante dans l’Etat d’Australie-Méridonale. Cet Etat du sud du pays vient en effet de voter une nouvelle loi qui imposera de disposer d’une catégorie spéciale pour se mettre au volant d’un bolide, rapporte le site spécialisé Motor1.
270 conducteurs concernés
Un durcissement de la réglementation qui fait suite à un accident dramatique survenu en 2019: le conducteur d’une Lamborghini Huracan avait mortellement percuté une adolescente de 15 ans.
Au total, 270 conducteurs devront passer cette « Classe U » du permis australien, via une formation en ligne en cours d’élaboration par les autorités locales, précise le site Car Expert. La mesure entrera en vigueur à partir du 1er décembre 2024.
Quels modèles concernés?
Les véhicules concernés? Les modèles de moins de 4,5 tonnes affichant un rapport poids-puissance supérieur ou égal à 276 kW (soit 375 chevaux) pour 1000 kg. Un rapport plutôt pertinent pour évaluer les performances d’un engin et qu’on retrouve souvent exprimé en kg/cheval: la limite australienne se retrouve alors à 2,66 kg par cheval, à ne pas dépasser.
Des « Ultra High Powered Vehicle (UHPV) » dans le texte de cette nouvelle loi pour désigner ces « véhicules à ultra hautes puissance » (d’où cette « Classe U » du permis), parmi lesquels on retrouve logiquement des voitures très sportives: la Lamborghini Huracan, 2,3 kg/ch, ou une Ferrari 458 Speciale, à 2,4 kg/cheval.
La loi prévoit également de nouvelles sanctions: il sera interdit d’actvier le mode sport et de désactiver certaines aides à la conduite sur routes ouvertes, comme l’ABS ou le contrôle de traction, sous peine d’une amende de 5000 dollars australiens, soit près de 3000 euros.
Les sanctions sont aussi durcies pour une conduite dangereuse ayant entraîné la mort ou des blessures graves: la peine maximale passe d’un an à 5 ans de prison. Si le conducteur était sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, ou justement s’il conduisait un UHPV sans cette nouvelle autorisation, la peine pourra grimper à 7 ans de prison.
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