La dune du Pilat a été modelée par les rafales de vent de la tempête Domingos, qui ont soufflé à plus de 150 km/h. Immortalisée dans ses mouvements par un photographe, elle a aujourd’hui retrouvé sa forme habituelle.
La dune du Pilat n’a pas été épargnée par les rafales de la tempête Domingos. La forme de l’emblématique promontoire de sable qui donne sur la sortie du bassin d’Arcachon, en Gironde, a été redessinée par les vents qui ont soufflé à plus de 150 km/h sur le sud-ouest de la France les 4 et 5 novembre.
Présent sur place lors de la tempête, le photographe Philippe Courqueux s’est battu contre le vent pour immortaliser l’évolution de ces paysages d’exception, qui alternent entre cratères et vagues beiges.
« Spectacle »
« On a vraiment l’impression d’être en montagne quand le vent sculpte la neige et là c’est un petit peu pareil, il y a des endroits où la dune était sculptée de manière inhabituelle », témoigne-t-il auprès de BFMTV.
« Ce que j’aime, c’est voir les éléments déchaînés, les vagues, le vent… On a mangé du vent, ça il n’y a pas de doute, on s’en est pris aussi dans la figure. On n’est pas restés extrêmement longtemps, mais le temps de profiter du spectacle », raconte-t-il encore.
Après l’épisode de tempête, la dune du Pilat a repris son aspect habituel, plus lisse. Chaque année, deux millions de personnes visitent la dune du Pilat, avec une affluence qui peut atteindre 17.000 personnes par jour en juillet-août.
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