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Le ministère de la Transition écologique a présenté sa stratégie nationale bas-carbone, avec pour l’automobile la solution des voitures électriques, qui doivent représenter deux tiers des ventes en 2030, et un développement de l’usage des biocarburants et de l’hydrogène.

Le gouvernement a fixé un objectif de vente de deux tiers de voitures électriques d’ici 2030 lors de la présentation de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) par le ministère de la Transition écologique ce lundi 4 novembre. Une étape intérmédaire avant la fin des ventes de voitures thermiques neuves, hybrides compris, prévue pour 2035 dans les pays de l’Union européenne.

Seulement 17% des ventes en 2024

Depuis le début de l’année, de janvier à octobre 2024, les ventes de voitures électriques ont représenté 17% du total en France, contre 16% sur la même période l’an dernier.

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Lors de cette présentation, le gouvernement a également annoncé l’objectif d’avoir 15% de voitures électriques dans le parc roulant du pays d’ici la fin de la décennie, contre 2,2% début 2024.

Aménager, massifier et verdir

« Les transports représentent 32% des émissions de gaz à effet de serre. Ils constituent donc un tiers du problème mais aussi un tiers de la solution », explique François Durovray, ministre chargé des transports dans le dossier de présentation de cette SNBC.

Le ministre divise son action en trois grandes thématiques: « Aménager, pour réduire les besoins de déplacements », « massifier, pour transporter plus de personnes et de marchandises avec moins de voitures individuelles » et enfin « verdir les motorisations, notamment par l’électrification, pour réduire l’empreinte carbone de chaque déplacement ».

Biocarburants et hydrogène

Parmi les pistes évoquées pour « décarboner » les transports et plus particulièrement l’automobile, le gouvernement compte aussi « augmenter de 40% l’usage des biocarburants d’ici à 2030 et par rapport à 2019 ».

D’un équivalent de 38,5 TWh de biocarburants consommés en 2022, l’objectif est d’atteindre entre 50 et 55 TWh en 2030. Mais ce total inclut tous les usages des biocarburants, dans les transports terrestres mais aussi aériens et maritimes, au niveau de la métropole.

Du côté de la production d’hydrogène, qui reste une des pistes alternatives aux véhicules électriques à batterie, la capacité d’électrolyse installée (et donc de production d’hydrogène décarboné) doit être portée de 0 GW en 2022 à 6,5 GW en 2030.

De quoi permettre à la fois de « décarboner les usages existants » mais aussi « répondre aux nouveaux besoins en hydrogène décarboné en priorisant les usages, à la fois industriels et en mobilité », peut-on lire dans cette stratégie française pour l’énergie et le climat.

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