des requins testés positifs à la cocaïne à cause du trafic de drogue

13 d’entre eux ont été testés positifs à la drogue avec une concentration jusqu’à 100 fois supérieures à celle rapportée précédemment pour d’autres créatures aquatiques.

Au large des côtes brésiliennes, se cachent des requins quelque peu particuliers, à nez pointu et… drogués. 13 d’entre eux ont été testés positifs à la cocaïne et à la benzoylecgonine avec une concentration jusqu’à 100 fois supérieures à celle rapportée précédemment pour d’autres créatures aquatiques.

L’étude, publiée dans Science of the total environment le 15 juillet dernier et menée par la Fondation Oswaldo Cruz au Brésil, dévoile que les requins en liberté sont effectivement affectés par les drogues qui polluent l’océan. En cause, les contrebandiers qui déversent des tonnes de cocaïnes dans l’eau.

13 requins positifs à la cocaïne, disséqués

Pour ce faire, les scientifiques ont disséqué 13 requins à nez pointu sauvages, achetés auprès de petits bateaux de pêche. Les tissus musculaires et hépatiques ont ensuite été testés à l’aide d’une technique standard pour rechercher de la cocaïne et de la benzoylecgonine, le principal métabolite de la drogue.

Dans ce premier rapport, les tests démontrent que la substance était plus présente dans les tissus musculaires que dans le foie des requins. Certains requins étaient des femelles enceintes, mais l’étude n’a pas pu démontrer d’effet sur les fœtus.

Les scientifiques se heurtent tout de même à un manque de moyens. Le faible nombre de requins analysés ne permettent pas d’affirmer que tous les requins de la cote brésilienne sont contaminés par des drogues avec des taux similaires.

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