Retour de la neige, à quoi doit-on s’attendre?

Difficile d’y échapper sur la route des vacances, surtout les weekends de grands départs comme celui-ci. Mais comment se forment les embouteillages?

Après un mois de juin marqué par les remous politiques, les Français glissent petit à petit vers les vacances estivales. Les vacances scolaires ont ainsi débuté le 6 juillet et les premiers vacanciers s’installent dans les campings, hôtels, gîtes, Airbnb, ou s’apprêtent à le faire ce weekend. Mais pour y arriver, il sera compliqué d’échapper aux embouteillages, avec un samedi classé rouge dans le sens des départs dans un grand quart nord-ouest et en Auvergne Rhône Alpes. Mais comment se forment les embouteillages?

Trop de monde sur une même voie

Plusieurs causes peuvent expliquer l’apparition d’un bouchon. Certains sont des « bouchons de saturation », comme les nomme le spécialiste des avertisseurs de danger Coyote sur son blog. Ce type de bouchon se forme quand de trop nombreux véhicules veulent emprunter la même voie en même temps. Coyote estime qu’à partir de 1.500 véhicules par heure sur une même voie, cette voie n’est plus capable d’absorber tout le trafic, et ce, dès 70km/h de moyenne.

Il faut attendre que les premiers véhicules soient passés pour que de nouveaux puissent accéder à cette voie et l’emprunter à leur tour. Une plus grande vitesse ne signifie par ailleurs pas forcément que les voitures vont plus vite laisser leur place, car tout d’abord, tous les automobilistes vont devoir respecter les distances de sécurité. Et en arrivant plus vite sur la zone d’encombrement, les véhicules suivants doivent ralentir. Puis réaccélérer pour repartir. Cela crée un accordéon et donc participe à faire grossir le bouchon.

Une zone de travaux avec moins de voies ou des fermetures de voies vont bien entendu accélérer la formation du ralentissement.

Un facteur humain

Sur une route qui n’est pas surchargée, un bouchon peut tout de même se former. Chaque automobiliste peut en fait être à l’origine de l’embouteillage. En roulant un peu plus doucement que ceux qui l’entourent, un automobiliste va amener ceux qui le suivent à ralentir, progressivement, jusqu’à ce que le dernier s’arrête. Le bouchon apparaît.

Alors faut-il changer de voie pour s’assurer de passer entre les ralentissements? Non, car cela ne ferait que déporter le bouchon sur la file voisine, en s’intercalant entre des véhicules, à une vitesse forcément réduite. Si vous avez l’impression que la file voisine avance plus vite, c’est bien une impression.

Pauline Ducamp

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