comment réaliser une autopalpation mammaire pour prévenir la maladie

Les signes à surveiller sont notamment les changement de couleur ou de forme, une grosseur à la palpation ou encore des écoulements. En cas de doute, il est important de consulter son médecin, gynécologue ou sage-femme.

« Un cancer agressif certes, mais détecté à un stade précoce ». Dans une publication Instagram, l’influenceuse Caroline Receveur a annoncé ce mardi être atteinte d’un cancer du sein. Aujourd’hui, une femme sur huit sera touchée au cours de sa vie par le cancer du sein, avec plus de 60.000 nouveaux cas par an, mais près de neuf sur dix détectés à un stade précoce sont guéris, explique la Ligue contre le cancer.

Si elle ne suffit pas et ne remplace pas une visite médicale, l’autopalpation mammaire est le premier maillon du dépistage de ce cancer, le plus répandu chez la femme. Il peut permettre de consulter rapidement et ainsi d’aider à une prise en charge précoce de la maladie.

Pour rappel, à partir de 25 ans il est recommandé d’avoir une palpation par un médecin, un gynécologue ou une sage-femme tous les ans. Ensuite, entre 50 et 74 ans, une mammographie doit être répétée tous les deux ans.

Examen régulier

L’autopalpation est une série d’examens à effectuer soi-même. Idéalement, elle doit être réalisée après les règles, car les seins sont plus souples et moins douloureux donc plus faciles à examiner, mais toutefois pas pendant l’ovulation qui peut modifier l’aspect et la consistance de la glande mammaire. Il est conseillé de faire cela de manière régulière, certains spécialistes recommandant une autopalpation mensuelle.

Avant toute chose, le CHU de Douai préconise de bien connaître en amont l’aspect de ses seins, « de telle manière à ce que des altérations ou des écarts attirent immédiatement votre attention ».

Observation dans un miroir

La première étape de cet examen consiste à examiner l’apparence de sa poitrine. Torse nu devant un miroir assez grand, il convient de guetter l’absence d’asymétrie entre les deux seins, un changement de forme ou de couleur.

La Ligue contre le cancer appelle ainsi à s’assurer qu’il n’existe de pas ride de peau, de rougeur anormale, d’eczéma ou encore d’altérations cutanées ou d’induration de la peau, donnant l’aspect d’une « peau d’orange », que cela soit sur le mamelon ou sur la peau autour.

Ensuite, soulevez plusieurs fois vos bras lentement et croisez vos mains derrière la nuque afin de vérifier que les deux seins suivent les mouvements des bras. En outre, la présence d’une petite tâche rougeâtre dans le soutien-gorge, témoin d’une lésion hémorragique, souvent bénigne, devra être signalée à un médecin.

Palpation jusqu’aux aisselles et aux clavicules

Notamment pour les premières autopalpations, la Ligue contre le cancer conseille de l’effectuer sous la douche, avec la main savonnée, « ce qui permet de mieux percevoir les anomalies sous cutanées de la glande mammaire ».

Pour commencer, levez le bras du côté du sein à examiner et vérifiez-le avec la main opposée. Le CHU de Montpellier donne la marche à suivre ensuite: « Commencez par la partie extérieure de votre sein en faisant de petits mouvements circulaires avec les bouts des doigts en appuyant bien sur le sein (écrasez la glande mammaire contre la paroi thoracique), zone par zone jusqu’à l’intérieur, à la recherche d’une grosseur ou d’une induration ».

Il est important de bien vérifier sous les aisselles ainsi que de bien remonter jusqu’aux clavicules pour chaque sein. Enfin, presser les mamelons afin de vérifier l’absence de tout écoulement ou saignement provenant du sein.

Cet autoexamen permet, au-delà du cancer, de détecter d’autres anomalies mammaires. « Toute boule ou anomalie persistant plus d’une semaine devra faire l’objet d’un contrôle médical », explique l’Institut Curie ajoutant: « il faut savoir qu’il s’agit le plus souvent d’un simple kyste ou d’un petit fibroadénome bénin du sein ». En cas de doute lors de la palpation, il faut prévenir votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme.

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