comment occuper ses enfants sur la route des vacances?

Les longs trajets en voiture synonymes de vacances d’été peuvent mettre les nerfs des parents à rude épreuve. Voici les astuces et idées de spécialistes pour un moment plus agréable.

La route des vacances est pour certains parents synonyme d’évasion. Pour d’autres, de tensions, voire d’angoisses à l’idée de rester cloîtrés pendant de longues heures sur l’autoroute. Pour éviter d’entendre « on est bientôt arrivés » de trop nombreuses fois, des activités peuvent être prévues en amont. À chaque âge son activité.

Une solution facile: distraire sa progéniture avec une tablette, une console, voire un dessin animé sur son téléphone. Une fausse bonne idée, selon Virginie Jeanmet, secrétaire générale adjointe de l’association nationale des puéricultrices.

« Les écrans sont de faux amis. L’enfant a besoin de bouger, les appareils vont plutôt exciter l’enfant, même s’il est vrai que ça peut le canaliser pendant un temps », reconnaît la spécialiste.

Pour Amélia Matar, adepte de la méthode Montessori et directrice de Colori, une école d’apprentissage de l’informatique sans écrans, tout est une question de dosage. « Un écran ne dit pas grand-chose, il faut voir ce que l’on en fait. Si le contenu est validé par le parent et qu’il est intéressant, tant que ça ne dure pas dix heures, il n’y a pas de problème », jauge-t-elle.

D’autant plus que ce temps d’écran peut servir de temps de repos au parent. Car les activités sans écran impliquent une grande dose d’interaction parent-enfant. Les deux spécialistes s’accordent sur l’intérêt des histoires et comptines, qu’elles soient récitées par les parents, ou enregistrées et passées à la radio, par exemple.

« La parentalité parfaite n’existe pas »

Pléthores de jeux oraux peuvent se faire depuis l’intérieur d’une voiture. Pour les plus grands, Amélia Matar pense au « baccalauréat », où il faut identifier des pays, aliments, etc., commençant tous par la même lettre. Pour des enfants un peu plus jeunes, elle propose un jeu qui a fait ses preuves.

« Le premier à trouver une voiture orange ou jaune, une couleur peu commune. Cela les force à se concentrer tout en étant ludique »

D’une manière générale, l’adepte de la méthode Montessori souligne qu’il ne faut pas non plus trop s’en faire. « Il faut lâcher prise, ce n’est pas la peine de préparer dix heures d’activités non-stop pour le trajet. Les parents doivent faire le deuil de la parentalité parfaite, elle n’existe pas », poursuit la spécialiste.

« Ce qui compte, c’est d’avoir les bonnes intentions », conclut-elle.

Dans le pire des cas, l’ennui – qui n’est pas une mauvaise chose – laissera sa place à une sieste.

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