Invité sur Franceinter ce mardi, le ministre des Transports a précisé les contours du dispositif de leasing social qui s’ouvrira dès le mois de novembre prochain.
Il faut une écologie « sociale et de souveraineté », a résumé Clément Beaune, le ministre des Transports ce mardi sur Franceinter, en évoquant le dispositif de leasing social, cette promesse de campagne dont la mise en place a été annoncée par Emmanuel Macron lundi.
« Il faut à la fois que ce ne soit pas cher et que ça crée des emplois chez nous », a-t-il ajouté, alors que la voiture électrique reste aujourd’hui un « produit de luxe ».
« Il y aura un critère de revenu, c’est pour les ménages les plus modestes », a-t-il ajouté.
Et pour que cette solution de location soit plus accessible encore, le ministre a indiqué que les automobilistes qui en bénéficieront n’auront pas à verser d’apport et paieront « 100 euros dès le départ ». « Ensuite c’est entre le constructeur, ou le loueur, et l’Etat que les choses se feront pour baisser le coût », a-t-il poursuivi.
Des modèles de Stellantis et Renault
Sur le volet de la production, Clément Beaune a confirmé que les modèles concernés par le leasing social seront « français et européens ». Il a notamment évoqué des discussions à finaliser avec les deux constructeurs tricolores, Stellantis et Renault. « Il y aura des modèles de ces deux grandes marques connus d’ici à la fin de l’année », a-t-il indiqué.
Les réservations s’ouvriront dès novembre pour des livraisons à partir de début 2024.
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