Dès octobre, elle ciblera les personnes les plus à risques, mais restera ouverte à toutes celles qui le souhaitent, la seule condition étant de respecter un délai minimum de six mois après la dernière injection ou infection.
Le virus n’a pas disparu. En ce mois d’août, les services de santé enregistrent une légère recrudescence des cas de Covid-19 en France. Les chiffres sont loin d’atteindre les niveaux connus lors des pics de contaminations mais ils montrent que le virus circule toujours sur le territoire.
« Le virus continue de circuler dans tous les pays, de tuer et de changer », a affirmé le 9 août dernier Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le directeur général de l’ONU a ainsi invité tous les pays à « intensifier les efforts pour accroître la couverture vaccinale » pour toutes les personnes à risque. Un avis partagé par les autorités sanitaires françaises, qui préparent une nouvelle campagne de vaccination pour l’automne.
Vaccination contre la grippe en parallèle
Selon un bulletin officiel du ministère de la Santé daté de juillet, cette campagne commencera dès le 17 octobre en métropole, en Guadeloupe, à la Martinique et en Guyane et même le 6 septembre à Mayotte.
Interrogée par l’agence spécialisée APMNews le 11 août lors d’un point presse, la direction générale de la Santé (DGS) a précisé que la reprise épidémique récemment observée sur le territoire français ne nécessitait pas d’avancer les dates prévues.
Face à l’arrivée de l’hiver, période propice à la circulation des virus respiratoires, la campagne de vaccination contre le Covid-19 sera à nouveau, comme les hivers précédents, couplée à celle de la grippe, afin de faciliter sa mise en œuvre et augmenter le taux de couverture.
Pour les personnes à risque
Cette décision suit l’avis rendu en février par la Haute autorité de santé (HAS), qui recommandait une nouvelle dose de vaccin cet automne pour les personnes les plus à risque.
Avec le temps, l’efficacité et la protection apportées par le vaccin diminuent. Une dose de rappel offre une « protection supplémentaire contre la survenue d’infections symptomatiques » et les risques « d’hospitalisation et de décès », écrit la HAS.
Les personnes ciblées par cette nouvelle campagne sont les plus de 65 ans, celles souffrant de comorbidités (diabète, obésité, maladies chroniques…), les immunodéprimées et les femmes enceintes. S’ajoutent également tout ceux en contact régulier avec ces personnes, dont les soignants.
« Les personnes atteintes de troubles psychiatriques, de démence ou de trisomie 21 » sont aussi concernées, précise le ministère.
Un nouveau vaccin en préparation
Comme le rappelle l’Assurance maladie, la vaccinationcontre le Covid-19 est toutefois ouverte et gratuite pour tout ceux qui le souhaitent. La seule condition est de respecter un délai minimum de six mois après la dernière injection ou infection, « quelle que soit la situation de la personne ».
Pour cette nouvelle campagne, « il n’est pas prévu de période de priorisation pour les personnes ciblées par les recommandations », affirme la DSG.
Concernant le type de vaccins utilisés, la HAS préconise « préférentiellement l’utilisation des vaccins à ARNm bivalents adaptés à Omicron, quel(s) que soi(en)t le(s) vaccin(s) administré(s) précédemment », comme ceux de Pfizer ou de Moderna pour les plus de 30 ans.
Par ailleurs, alors qu’un nouveau sous-variant du virus, dénommé Eris, est en circulation, ces deux laboratoires ainsi que Novavax mettent au point un nouveau vaccin capable de le cibler précisément. Il devrait être disponible à partir du mois de septembre.
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