Invité sur France Info, le ministre des Transports a défendu l’autorisation de vente à perte de carburant, tout en estimant que « la meilleure mesure de pouvoir d’achat qu’on prendra cet automne, (…) c’est de permettre aux Français de passer notamment à l’électrique ».
Après le plafonnement des prix de l’essence pour faire face à l’inflation, le gouvernement a sorti la carte de la vente à perte de carburants. Une mesure loin de faire l’unanimité parmi les distributeurs.
« Ils ne se sont pas tous prononcés à ma connaissance », a relativisé ce mercredi Clément Beaune sur France Info. Et « la concurrence va peut-être pousser certains à s’en saisir quand d’autres vont commencer à le faire », a-t-il dit.
Face aux nombreuses critiques, le ministre des Transports a défendu la mesure qui devrait être prête « d’ici fin novembre, début décembre » pour qu’elle « puisse être un outil de plus dans la lutte pour le pouvoir d’achat à court terme ».
Il a également rappelé que la possibilité pour les distirbuteurs de vendre du carburant à perte s’ajoute à d’autres dispositifs mis en place pour soutenir les automobilistes face à la flambée des prix à la pompe: « Il y a une mesure qui a déjà été prise par Total qui est importante et qui, à la demande du gouvernement, a été prolongée par le PDG de Total: c’est le plafonnement à 1,99 euro. Cette mesure sert le consommateur ».
« Permettre aux Français de passer notamment à l’électrique »
« Il y a d’autres opérations qui se font à prix coûtant d’ores et déjà », a également indiqué Clément Beaune. Mais selon lui, « la meilleure mesure de pouvoir d’achat qu’on prendra cet automne » pour soulager les automobilistes, « c’est de permettre aux Français de passer notamment à l’électrique », notamment en renforçant « le bonus écologique sur les voitures électriques ».
Citant la remise caburant ou les chèques mis en place ces derniers mois, le ministre des Transports a assuré qu' »aucun autre pays européen » n’avait fait autant que la France pour protéger les ménages de la flambée des prix du carburant. Mais la nécessaire sobriété de la dépense publique fait qu' »on mobilise aujourd’hui, c’est une autre stratégie, des entreprises », a conclu Clément Beaune.
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