Grâce aux dons d’un généreux mécène, un parc animalier de Dordogne menacé de liquidation judiciaire ne fermera pas ses portes. Les animaux, qui risquaient un placement en refuge ou l’euthanasie, devraient finalement être épargnés.
Des loups, une soixantaine de rapaces, des animaux de ferme ou de la faune sauvage française… Il y a encore quelques semaines, les quelque 200 animaux du parc sauvage de La Tour-Blanche-Cercles (Dordogne) risquaient un placement en refuge… voire même l’euthanasie. Et pour cause: leur parc, endetté à hauteur de 300.000 euros et placé en redressement judiciaire en août 2022, était menacé de liquidation judiciaire.
Mais c’était sans compter sur un heureux retournement de situation. Grâce à plus de 200.000 euros de dons reçus récemment, les animaux vont peut être pouvoir échapper à ce triste sort. Pour le parc animalier, ces dons changent la donne et repoussent de six mois la décision du tribunal de commerce de Périgueux sur le sort de la structure.
« On peut s’attendre à tout mais c’est en bonne voie (…) Il reste moins de 100.000 euros de dettes à recouvrir », se réjouit Alexandre Duguet, le fondateur et directeur du parc de La Tour-Blanche.
« On ne s’y attendait pas du tout »
Et pour cause, le journal Sud-Ouest rapporte qu’un généreux mécène a notamment fait don de 100.000 euros sur trois ans. « Ce n’est pas quelqu’un issu du monde animal mais quelqu’un qui a été touché par la cause ». « On ne s’y attendait pas du tout », explique le gérant.
Par ailleurs, une cagnotte solidaire (à laquelle il est toujours possible de participer) sur Helloasso et Paypal a également permis de récolter 102.000 euros depuis août dernier. Et la structure a aussi reçu 6.000 euros du département en emportant la deuxième place du budget participatif.
« Cet élan de générosité nous montre que notre mission est justifiée et utile aux yeux du public. Il est hors de question de s’arrêter maintenant », poursuit le gérant de ce parc de 28 hectares, déterminé jusqu’à la prochaine audience du tribunal de commerce de Périgueux, qui tranchera sur le destin du parc le 22 janvier prochain.
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