Le ministre de la Santé a appelé ce lundi « à la responsabilité et à l’appui de tous », alors que les hôpitaux sont en tension et que les services d’urgence sont une nouvelle fois en crise.
Une nouvelle fois, dans de très nombreux hôpitaux, les services d’urgences sont confrontés à de multiples difficultés. Les médecins et infirmiers doivent composer avec une affluence en hausse dans les zones touristiques, les fortes chaleurs et un manque de personnel soignant chronique.
« Dans certains secteurs, notamment dans les secteurs où il y a beaucoup de vacanciers, la tension est extrêmement forte », reconnaît ce lundi le nouveau ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.
Celui qui succède à François Braun « appelle à la responsabilité et à l’appui de tous » pour éviter des situations de crise dans les hôpitaux de France.
« Je ne dis pas que la situation est satisfaisante »
Toutefois, Aurélien Rousseau salue le travail de son prédécesseur, qui a réussi à « anticiper » les tensions. « Je ne dis pas que la situation est satisfaisante, je dis qu’on n’a pas de service d’urgence qui ferme d’une heure sur l’autre parce que le tableau de garde de la nuit n’est pas préparé », affirme-t-il.
« Cela ne veut pas dire que les problèmes sont levés, ils restent devant nous, mais c’est déjà une brique importante », estime le ministre.
Toutefois, comme BFMTV le constatait début août, faute de soignants, de nombreux services d’urgence étaient contraints de fermer la nuit.
La crise est aggravée notamment par la décision de nombreux intérimaires de ne plus venir travailler aux urgences après que le ministère de la Santé a plafonné le montant des gardes à 1390 euros brut pour 24 heures, contre 5000 auparavant.
Interrogé le 6 août Patrick Pelloux, président de l’association des médecins urgentistes de France, affirmait au micro de BFMTV que l’hôpital traverse « une crise absolument sans précédent ». « On assiste à la déliquescence d’un système », a-t-il alerté une nouvelle fois ce lundi.
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