des scientifiques expliquent pourquoi les orques s'en prennent aux bateaux

La préfecture maritime de l’Atlantique a alerté vendredi 19 juillet sur la présence de deux orques au large de la côté sud du Finistère. Les cétacés ont causé des dégâts sur un voilier mardi.

Alerte aux personnes souhaitant naviguer au large du Finistère. Deux orques ont été repérées dans les eaux qui bordent la pointe de Penmarch, dans le sud-est du département. La préfecture maritime de l’Atlantique a appelé vendredi 19 juillet à la « prudence » pour des raisons de sécurité dans un message publié sur le réseau X (anciennement Twitter).

Des médias locaux, notamment Le Télégramme et France Bleu, rapportent qu’un couple néerlandais naviguant sur un voilier a rencontré les deux orques mardi lors d’une sortie au large de Penmarch et qu’elle ont endommagé leur bateau.

« Les orques, espèce protégée en Europe, peuvent toucher, pousser et jusqu’à faire chavirer des navires », rappelle la préfecture.

« Ne pas les toucher, les frapper »

Elle rappelle à ce titre la liste des recommandations pour les personnes qui seraient amenées à rencontrer ces cétacés en mer, comme le fait d’arrêter si possible l’embarcation, de rester hors de vue des orques car elles « peuvent être énervées par la présence humaine » et de contacter les autorités de surveillance et de sauvetages en mer dès que les orques sont parties.

Le communiqué recommande par ailleurs de « ne pas les toucher, les frapper, ou leur lancer d’objets ».

Depuis plusieurs années, des « attaques » d’orques contre des bateaux de plaisance sont rapportées par les autorités et les médias. Les défenseurs de ces animaux déplorent toutefois le qualificatif de « baleine tueuse » qui leur est régulièrement accolé.

« Aucune orque ne s’en est jamais pris à un être humain dans la nature », rappelle l’ONG de protection des mers Sea Shepherds, précise dans un article sur son site que « sur les plus de 600 interactions répertoriées avec des bateaux depuis 2020, seuls 5 ont coulé. Non pas d’une volonté des orques de les couler évidemment, mais en raison de voies d’eau ».

L’ONG ajoute que les orques repérées au large du Finistère sont probablement des « orques ibériques », une espèce « en danger critique d’extinction, avec moins d’une quarantaine de survivants ».

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