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Selon une étude effectuée dans cinq grandes villes, les comportements à risque au volant sont trop nombreux, notamment dans la capitale.

Réalisée simultanément par Opinionway pour le groupe d’assurance MMA, cette étude montre qu’un automobiliste parisien sur 25 adopte une conduite dangereuse. Guillaume Wirth, en charge de la prévention des risques routiers chez MMA, interrogé par Franceinfo remarque qu’il y a « encore un gros travail de sensibilisation à mener auprès des automobilistes ».

Après avoir analysé 4.775 voitures, cette étude, révélée par France inter et Le Parisien, relève qu’à Paris, le non-respect du feu rouge est le comportement à risque le plus observé avec 68 % des cas. Vient ensuite l’arrêt sur un passage piéton dans 34 % des situations étudiées.

Des disparités entre les villes

Effectuée à Paris, Lyon, Rennes, Montpellier et Metz, l’étude révèle de fortes disparités en fonction des villes. Bien qu’à Paris griller un feu rouge soit la pratique la plus observée, à Montpellier, c’est le téléphone au volant qui se distingue avec 57 % des conducteurs analysés, contre 8 % sur la totalité des villes.

A Rennes, la vitesse excessive est le comportement à risque le plus courant, revenant dans 29 % des situations. A Metz, 46 % des conducteurs ne respectent pas la distance minimale avec les vélos, tandis qu’à Lyon, 26% des automobilistes n’utilisent pas le clignotant pour changer de voie.

Une similitude a cependant été remarquée par les observateurs: dans 64 % des cas, ce sont des hommes qui adoptent ces conduites dangereuses.

Guillaume Wirth souligne à ce propos que cette analyse est « malheureusement assez (cohérente) avec la mortalité sur la route puisqu’on a 78% des personnes décédées sur la route qui sont des hommes aujourd’hui. »

Des comportements lourds de conséquences car dans 96% des cas observés, ces actions débouchent sur un incident, comme un freinage brusque ou une collision.

Les automobilistes, les premières victimes

Les premières victimes de ces mauvaises habitudes sont encore les automobilistes. D’après les chiffres de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) de 2023, ils représentent 48 % de la mortalité et 30 % des blessés graves sur la route.

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Les conducteurs de deux-roues motorisés représentent quant à eux 22 % des victimes d’accidents mortels et 34 % des blessés graves et les usagers de mobilités douces, 22% de la mortalité et 33 % des blessés graves.

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