Après le rappel massif lancé par Citroën fin avril pour des airbags potentiellement dangereux, Stellantis estime avoir déjà pris en charge 50.000 véhicules en France, soit 21% du total. Mais 81.000 propriétaires n’ont pas encore répondu à cette campagne.
Le rappel des véhicules Citroën et DS concernés par des airbags potentiellement dangereux se poursuit. Stellantis, le groupe qui possède les deux marques, a fait un point de situation ce lundi 22 juillet, près de 4 mois après avoir envoyé les premières lettres recommandées aux clients concernés.
50.000 véhicules pris en charge
Le constructeur explique ce lundi avoir déjà remplacés 39.000 airbags, soit 2.000 de plus que la semaine précédente, et que 11.000 autres sont en cours de remplacement, soit un total de 50.000 véhicules pris en charge. On peut ainsi noter une certaine accélération de ces opérations: lors du précédent point de situation au 15 juillet, Stellantis évoquait avoir effectué une intervention sur 37.000 véhicules, seulement 3.000 de plus que la semaine précédente.
Ce total de 50.000 véhicules correspond à près de 21% des 240.000 C3 et DS3 rappelés en France.
Stellantis note toutefois que 81.000 propriétaires n’ont pas encore répondu à son courrier demandant de s’inscrire à cette campagne de rappel. Si on les déduit du nombre de véhicules rappelés, ce sont donc un peu plus de 31%, et donc près d’un client sur trois ayant répondu, qui ont jusqu’ici été pris en charge pour un changement d’airbag.
Objectif d’une flotte de 40.000 voitures de courtoisie
« Plus de 25.000 voitures de courtoisie ont été mobilisées pour répondre au besoin de mobilité de nos clients en France, en bonne voie pour l’objectif d’atteindre une flotte de 40.000 voitures », souligne Stellantis dans son communiqué.
Un point essentiel pour ce rappel « Stop Drive », qui interdit aux propriétaires concernés de pouvoir utiliser leur véhicule. De nombreux propriétaires se sont en effet plaints de se retrouver du jour au lendemain sans solution pour se déplacer.
Fin juin, l’UFC Que Choisir a mis en demeure Stellantis de présenter des « solutions concrètes » pour ses clients affectés par la crise des airbags défectueux, dénonçant « l’incurie » dont fait preuve le géant automobile jusqu’ici selon l’association.
Dans son dernier communiqué, Stellantis évoque différentes actions mises en oeuvre pour résoudre ces problèmes, notamment des « travaux en cours pour mobiliser les véhicules d’occasion du réseau de concessionnaires en France, ainsi que les véhicules d’autres flottes de Stellantis à travers l’Europe, afin d’accroître encore la disponibilité des voitures de courtoisie ».
Le constructeur ajoute avoir renforcé son service de relations clients avec 150 agents actuellement mobilisés et évoque une « capacité de production d’airbags doublée pour fournir 14.500 nouvelles pièces chaque semaine » et de « nouvelles méthodes de travail » pour doubler la capacité de réparation quotidienne dans les ateliers.
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