Alors que les prix à la pompe retrouvent les sommets, voici quelques conseils pour limiter sa consommation de carburants.
Les prix des carburants s’envolent de nouveau. Alors qu’on retrouve parfois un litre à plus de 2 euros, difficile de ne pas voir son budget exploser. Mais c’est aussi l’occasion de réduire au maximum sa consommation en pratiquant l’écoconduite. « Eco » comme écologique car en consommant moins, on émet moins de CO2 et autres polluants divers, mais aussi économique, car cela permet de retarder le passage à la pompe.
1 – Rouler moins vite
La consommation est directement liée à la vitesse: plus on roule vite, plus on consomme.
Première étape forcément: le démarrage. Il est recommandé de rouler à vitesse modérée sur les 5 premiers kilomètres. « Quand le moteur est froid, la surconsommation en ville peut atteindre 45% sur le premier kilomètre, 25% sur le deuxième », précise l’Ademe, l’agence publique de la transition écologique.
Une fois sur la route, il est important de modérer ses accélérations, de choisir le régime adapté (ni en sous ou sur-régime). Rouler à une allure constante vous permettra d’anticiper les ralentissements et de privilégier le frein moteur, en décélérant pied levé avec une vitesse enclenchée.
Sans attendre que la limitation de vitesse soit abaissée ou non à 110 km/h sur autoroute, chacun peut déjà librement modérer son allure sur les voies rapides. S’il n’est pas conseillé de rouler trop lentement sur ce type de routes afin de ne pas surprendre les autres automobilistes, seule la voie de gauche est soumise à une vitesse minimale autorisée de 80 km/h dans le Code de la route.
En réduisant déjà de 10 km/h son allure, en passant de 130 à 120 km/h, on peut déjà économiser jusqu’à 3,5 à 4,5 litres de carburant sur 500 kilomètres, note l’Ademe.
2 – Bien gonfler ses pneus
Cela reste un point très important à vérifier régulièrement et avant un long trajet: les pneumatiques. Rouler avec des pneus qui ne sont pas assez gonflés entraîne un risque accru de crevaison et se révèle donc dangereux. Mais cela pénalise aussi la consommation.
« Un sous-gonflage de 0.5 bar (sous-gonflage dangereux) c’est 2,4% de consommation supplémentaire, soit 33 euros et 58 kg de CO2 par an », note l’Ademe.
Pour rappel, il faut, dans l’idéal, vérifier la pression des pneus à froid mais vous pouvez tout de même rouler quelques kilomètres pour rejoindre une station (pas plus de 5 kilomètres au cours des 2 dernières heures de préférence).
Un pneu chaud va en effet fausser la mesure de la pression: si besoin, lors de l’arrêt sur une aire d’autoroute par exemple, vous pouvez ajouter 0,3 bar à la pression indiquée.
3 – Un bon usage de la climatisation
L’été, la voiture peut vite surchauffer et il peut être tentant de mettre la climatisation avec une température très basse pour vite se rafraîchir. Un mauvais réflexe.
Il est recommandé d’ouvrir déjà toutes les fenêtres et le toit ouvrant s’il y en a un pour évacuer l’air chaud accumulé à bord.
Dans l’idéal, roulez un peu fenêtres ouvertes, avant de bien les refermer pour enclencher la climatisation.
Inutile de la mettre à une température trop basse: vous allez surconsommer et risquez surtout de prendre froid.
Un écart de 5 à 7 degrés avec la température extérieure est conseillé et pas plus de 10°C d’écart en cas de forte chaleur. Au-delà, le choc thermique peut entraîner des infections des voies respiratoires.
Évitez aussi de diriger le flux d’air vers le visage. En l’orientant vers le plafond, le froid se diffuse mieux dans l’habitacle.
4 – Ne pas charger votre voiture inutilement
C’est un classique des retours de vacances, avec un porte-vélos ou un coffre de toit qui va rester en place après le retour pendant de nombreuses semaines voire des mois.
Or, tout ces accessoires représentent un surpoids inutile: « même à vide, c’est 10 à 20% de surconsommation », estime l’Ademe.
Pensez donc bien à retirer ces accessoires quand vous n’en avez pas besoin et à faire un peu de tri dans ce qu’il peut être utile de conserver dans votre coffre et ce qui peut être rangé provisoirement ailleurs.
5 – Bien entretenir son véhicule
Le bon entretien du véhicule et de son moteur vous permettront également de limiter la consommation. Des filtres à air et à huile encrassés entraînent 3% de surconsommation d’après l’Ademe.
Au total, on estime qu’un mauvais entretien peut entraîner jusqu’à 25% de consommation supplémentaire, de quoi inciter à bien réaliser ses révisions recommandées.
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