25 chiens qui vivaient "dans une insalubrité sans nom" récupérés par une association en Gironde

L’association de protection et de défense des animaux Vénus est intervenue pour sauver des chiens vivant dans une maison insalubre.

« Nous ne pouvions pas tourner le dos à ces vies brisées. » L’association Vénus, qui défend et protège les animaux, annonce avoir sauvé 25 chiens « de l’enfer », dimanche 20 octobre. Dans une longue publication postée sur sa page Facebook, l’association raconte comment elle est intervenue au domicile d’une dame de 79 ans, vivant sur la commune de Saint-Christophe de Double, en Gironde.

Sur place, l’équipe de l’association a fait la découverte de « 25 chiens, vivant dans des conditions absolument inacceptables », dont des animaux « non vaccinés, non traités contre les vers et les puces, non stérilisés » et « des femelles encore gestantes » ou « présentant une énorme tumeur mammaire ».

« L’horreur absolue », est-il résumé dans le communiqué, accompagné de photos des animaux recueillis, visiblement amaigris et en mauvaise santé. L’association raconte avoir découvert « une maison d’une insalubrité sans nom, où les animaux vivaient certains en continu à l’extérieur, certains à l’intérieur dans leurs excréments en présence de la propriétaire de ces lieux âgée de 79 ans. »

Appel aux dons

Tous les animaux ont été extraits de l’habitation et répartis dans plusieurs associations des environs, mais leur « réhabilitation sera longue, coûteuse et difficile ». Aussi, l’association lance un appel aux dons et à l’adoption de ces chiens par des familles de la région « pour leur offrir chaleur et réconfort. »

« Nous ne pouvions pas tourner le dos à ces vies brisées », souligne l’association bordelaise dans sa publication. Désormais, les animaux recueillis devront être soignés, déclarés, vaccinés et stérilisés.

Les découvertes de ce type ne sont pas rares, comme il y a quelques jours seulement, quand 72 chiens livrés à eux-mêmes dans un élevage à l’abandon avaient été découverts dans le Morbihan, après que l’alerte avait été donnée par un voisin.

Lucie Valais Journaliste BFMTV

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