torticolis

Le torticolis : Définition

Le torticolis correspond à un blocage douloureux ou contracture de certains muscles du cou ou du haut du dos. Il peut faire suite à une mauvaise position ou un faux mouvement. C’est une sorte de lumbago du cou et est favorisé par le stress ou le surmenage. Il faut dire que le cou, constitué de modestes muscles, doit arriver à supporter le poids de la tête ! Le « TRT » est habituellement bénin et passe comme il est venu.

Risques et enjeux

Tous les âges de la vie sont concernés par les torticolis, mais il survient surtout entre 30 et 60 ans, avec une prédominance féminine. Il n’existe pas de côté privilégié pour le torticolis. Des causes rares existent, comme les torticolis congénitaux correspondant à des malformations, les torticolis traumatiques ou infectieux.

Les causes

Un torticolis est un spasme musculaire d’un ou plusieurs muscles assurant les mouvements de la tête. Et est le plus souvent unilatéral et provoque l’inclinaison de la tête avec impossibilité de la tourner. Mauvaise position de sommeil, courant d’air froid ou mouvement brusque sont les trois mécanismes en cause.

Prévention

Comment se manifeste le torticolis ?

Le torticolis est le plus souvent brutal. Lors d’un mouvement de tête ou au lever, une douleur se fait ressentir avec éventuellement un claquement. La douleur est cuisante et empêche tout mouvement de tête sans douleur. Le cou a l’air tordu (d’où le mot torticolis).
Il existe aussi chez l’enfant sous la forme de torticolis paroxystique bénin de l’enfant (TPBE). Il se manifeste par des torticolis récidivants et les épisodes cèdent quand l’enfant grandit. Il n’existe aucune cause et cette « maladie » est bénigne.

Avec quoi ne faut-il pas confondre ?

Un torticolis à la suite d’un traumatisme cervical peut traduire une lésion sous-jacente et ne doit pas être négligé. Évitez tout mouvement et consultez un médecin.
Par ailleurs, Il ne doit pas être confondu avec une raideur de la nuque. La raideur de nuque associée à des maux de têtes et à de la fièvre fait évoquer une méningite. Consultez en urgence.

Y a-t-il une prévention possible ?

Des exercices de réchauffement de la région cervicale peuvent aider à prévenir les torticolis : friction du cou, des épaules, exercices de rotations des épaules, de la tête, bâillements…
Dès que vous ressentez une tension dans le cou, profitez-en pour faire une pause ou pratiquer ces exercices.
Au travail, la position doit être confortable, sans tension ; l’éclairage doit être suffisant pour ne pas fatiguer inutilement.
Évitez les positions « cou tordu ». Pour dormir un coussin cervical peut être utile.

Préparer sa consultation

À quel moment consulter pour un torticolis ?

En cas de fièvre, de maux de tête, de troubles neurologiques (confusion, troubles de la parole ou d’un membre…), il est indispensable de consulter en urgence.

Que fait le médecin en cas de torticolis ?

Le médecin précisera les circonstances d’apparition du torticolis et vérifiera en particulier l’absence de traumatisme. L’examen clinique s’attachera à vérifier l’absence de fièvre et de signes neurologiques. Aucun examen complémentaire n’est nécessaire pour poser le diagnostic, et le traitement sera symptomatique. Il repose sur les antidouleurs et les relaxants musculaires.
Un collier mousse peut soulager les symptômes mais ne doit pas être porté trop longtemps (24-48 heures maxi) car il entraîne un relâchement musculaire.
L’application de froid dans les premiers jours, puis de chaleur peut soulager les symptômes.

Comment préparer ma prochaine consultation ?

S' »ils » récidivent fréquemment, il peut être utile d’en rechercher la cause.
Une infection ORL ou dentaire peut par exemple se révéler par un torticolis récidivant.

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à retenir


Le « TRT » est un spasme musculaire du cou le plus souvent bénin. Des frictions et un traitement antidouleur en viennent à bout en quelques jours. En cas de traumatisme ou de fièvre, une consultation en urgence s’impose.

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